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jeudi 9 août 2012

mur des pleurs et de l'hommage

Bonjours:
Je vous souhaite la bienvenue sur mon site.
Plein de nouveauté sortirons chaque jours sur des journaux,concours etc.
Mais une chose dont je vais souvent en parler se sont les enlevement d'enfants, les viols et les tueries et stripe tease pour essayer de crée un film sur you tube et montré la cruauté des humains.Alors si vous avez vecus une experience semblable a sa veuillez m'ecrire a mon addresse e mail:sebaikoxxx@gmail.com.
Merci de consacré un peut de temps pour ne pas oublier ceux qui ont souffert .
Cette page est consacré a sa et a tous ceux qui sont mort de la date de 1900 a ...


 
Pour realiser mon film et mon livre 11 septembre2001, je vais avoir besoin de photos, temoignage et acteur.

Eric Ropiteau avec sa mère Barbara. Attaché à la Bourgogne, il était propriétaire de vignes en appellation échezeaux. Photo  JSL Eric mort le 11 septembre 2001.
Voila l'une des nombreuses victimes d'Ousama ben laden.Il faut etre fier d'etre americain et non en avoir peur parce que des pays jalous de ce pays tuent des innocents, des personnes qui sauvent des vies et se font tuer. Nous ne les oublierons jamais et tout les benevoles qui aident des personnes devrais etre aussi aider.Nous devons punir ses personnes qui font du mal a ces enfants du pays.
Je vais commencer aujourd'hui mon histoire sur l'une des pires chose que le monde n'aie connue aux 21eme siecle et aux etats unis. Je vais essayer de faire la lumiere sur cette tragedie puis l'histoire complete ensuite un hommage aux victimes et enfin un recapitulatif (livre) et temoignage


Introduction:

Le 09/11/2001 a marquer l'esprit de tout le monde car 19 terroristes detournent 4 avions de lignes pour les ecraser sur les world trads center et le pentagone.Le 4eme avion devait s'ecraser a washington.

Enquete:
Americains ou Ben Laden ?
 Je vous propose ici un scénario possible. Naturellement, personne (?) se saura jamais tous les détails. Mais il y a suffisamment de fait troublants, et de mensonges et contradictions dans les explications officielles, pour conjecturer une hypothèse. Si celle-ci est vraie, il s'agit de la plus monstrueuse farce de l'histoire depuis la seconde guerre mondiale.


Il y en a qui disent que Ben Laden aurait controler ses attentats. Mais il etait dans un lit d'hopital donc se ne serait donc pas lui mais si s'etait une doublure ? Ensuite le pentagone ou tant de mystere reste inexplicable. Tout d'abord le mystere des ailes et des lempadaires. Les ailes n'auraient pas pu fondre. Et pourqoi pas grace ou a cause de source de chaleur assez puissante. Le trou dans le pentagone qui a traverser des tonnes de blindages, pourqoi n'y aurait t-il rien qui aurait exploser et donc causer se trou. Et enfin les 2 tours qu se sont ecrouler trop vite.N'y aurait il pas eu des bonbonnes de gaz dessous ? Et d'autres qui disent que le gouvernement americain a paier des terroristes pour ensuit faire porter le chapeau sur l'Afganistan pour ensuite l'envahir.Mais ceci ne sont que des ipotheses  et qui suis je pour juger car que les services Amercian ont ses secrets bien garder et quelque temoignages.


Histoire complete:
Le 11/09/2001 19 terroristes ont detourner 4 avions pour les ecraser sur le pentagone, les 2 world trade center et normalement a washington qui a finit dans un champs grace au courage et a l'heroisme des passagers et de la compagnie aerienne.
Kalid Cheik Mohamed  le principal organisateur de ces attentats vivant en Allemagne etait surveiller par le fbi depuis quelque temps.les terroristes présumés du 11 Septembre 2001









































Chronologie des attentats du 11 septembre 2001:
Les attentats n'auront durée que pendant 2h00.Le premier détournement commença à 8 h 19 sur le vol AA 11 et le dernier avion de ligne détourné s'écrasa à 10 h 03, soit 104 minutes plus tard. Les différents détournements auront duré entre 18 et 43 minutes.
7h59:le vol americain airlines,un boeing 767 transportant 81 passager et 11 membres d'equipages decolle avec 14 minutes de retard a l'aeroport internationalle logan a Boston a destination de LA en Californie avec a son bord 5 terroristes
8h14:le vol 175 united airlines un Boeing 767 transportant 56 passagers et 9 membres d'équipage, quitte l'aéroport international Logan avec 14 minutes de retard. Il est également à destination de Los Angeles. Cinq terroristes sont à bord.
  • À 8 h 20, les contrôleurs aériens de Boston entendent les voix des pirates venant de la radio du vol 11. Ils préviennent alors la Federal Aviation Administration que le vol 11 a probablement été détourné.
  • À 8 h 21, le transpondeur du vol 11 est coupé mais l'avion reste sur les écrans radar.
  • À 8 h 27, le vol 11 fait un virage de 100 degrés vers le sud et se dirige vers New York.
  • À 8 h 32, le Command Center prévient le centre d'opérations au quartier-général de la FAA du possible détournement. Le Command Center établi immédiatement un téléconférence entre le Boston Center, le New York Center et le Cleveland Center.
  • À 8 h 38, soit 19 minutes après la première alerte, le Boston Center informe le Northeast Air Defense Sector (NEADS) du NORAD, du détournement du vol 11. C'est la première information reçue par les militaires concernant le détournement du vol 11 American Airlines. Les contrôleurs demandent une aide militaire pour intercepter le vol. Le NORAD decide d'envoyer deux F-15 de l'Otis Air National Guard Base situé à Falmouth, au Massachusetts à 246 km de Manhattan pour intercepter le vol 11.
  • À 8 h 42, le vol 93 United Airlines décolle avec 41 minutes de retard à cause du trafic matinal assez dense de l'aéroport international Newark Liberty au New Jersey. Il a pour destination San Francisco.
  •   8 h 45, le détournement commence à bord du vol 175. Marwan al-Shehhi, aidé par quatre autres terroristes, prend les commandes de l'avion.
  • À 8 h 46, le vol 11 American Airlines percute la face Nord de la Tour Nord (1WTC) du World Trade Center à la vitesse de 790 km/h. L'impact se situe au niveau des 94 et 98 étages. Soit 27 minutes après son détournement et 8 minutes après que le NORAD fut informé. Plus de 300 personnes furent tuées sur le coup.
  • À 8 h 50, le personnel du NEADS recherche encore l'appareil qui a déjà percuté le 1 WTC.
  • À 8 h 51, un contrôleur aérien informe le New York Center que le vol 175 a changé son code transpondeur deux fois quatre minutes plus tôt, il tente de contacter le vol.
  • À 8 h 52, les deux F-15 décollent d'Otis Air National Guard Base, les pilotes demandent au NEADS l'endroit où se trouve le vol 115.
  • À 8 h 53, le vol 77 est détourné par cinq terroristes.
  • À 8 h 55, un contrôleur aérien prévient le New York Center que le vol 175 est détourné. Au même moment le président George W. Bush est à Emma E. Booker Elementary School, à Sarasota en Floride, dans le cadre d'une visite prévue pour promouvoir l'éducation et la politique de Bush sur l'administration scolaire, lorsque le conseiller présidentiel Karl Rove lui dit qu'un petit bi-moteur s'est écrasé dans le World Trade Center.
  • À 8 h 56, le transpondeur du vol 77 est coupé, l'appareil disparaît du radar d'Indianapolis Center.

9 h

  • À 9 h 00, l'Indianapolis Center informe des agences de la disparition du vol 77.
  • À 9 h 02, le FAA's New York Center prévient le Air Traffic Control System Command Center, à Herndon en Virginie, du détournement du vol 175.
  • À 9 h 03, le vol 175 United Airlines percute le côté Sud de la Tour Sud (2WTC) à 950 km/h, au niveau des étages 78 et 84. Plus de 200 personnes furent tuées sur le coup. Au même moment le FAA's New York Center prévient le NEADS du détournement du vol.
  •  
  • À 9 h 05, le New York Center ferme son espace aérien6. Au même moment le chef de cabinet de la Maison Blanche, Andrew Card, informe le président Georges W. Bush du deuxième crash7.
« Un deuxième avion a frappé l'autre tour et l'Amérique est attaquée. »
  • À 9 h 09, le FAA regional center est prévenue de la disparition du vol 77.
  • À 9 h 20, au quartier général du FBI à Washington, une équipe de 250 agents commence à enquêter sur les attentats. Ils examinent les listes des passagers des vols détournés et font le lien entre certains noms et Al-Qaida.
  • À 9 h 25, le quartier-général de la FAA est prévenu du détournement du vol 77, soit 27 minutes après sa disparition. Au même moment les deux chasseurs F-15 d'Otis Air Base arrivent au-dessus de New York.
  • À 9 h 25, à la Maison Blanche, une vidéoconférence est conduite dans la Situation Room par Richard Clarke, coordinateur national pour la sécurité, la protection des infrastructures et le contre-terrorisme. La CIA, le FBI, le Département d'État, de la Justice et de la Défense ainsi que la FAA était présents.
  • À 9 h 29, Bush fait un discours à Booker Elementary School devant plus de 200 élèves et journalistes. Il déclare:
« Aujourd'hui nous vivons une tragédie nationale. Deux avions se sont écrasés dans le World Trade Center s'apparentant à une attaque terroriste contre notre pays. »
  • À 9 h 33, la tour de contrôle constate que le vol 77 a changé de direction et se rapproche de l'Aéroport national Ronald Reagan. Une minute plus tard, la FAA prévient le NEADS que le vol 77 a disparu soit 34 minutes après sa disparition. Au même moment le FAA headquarters est informé du détournement du vol 93.
À 9 h 37, le vol 77 American Airlines s'écrase dans l'ouest du Pentagone, soit 37 minutes après sa disparition. Le QG de la FAA fut prévenue du détournement 12 minutes avant le crash et le NEADS 3 minutes avant

  • À 9 h 38, Steven O'Brien, pilote d'un avion cargo C-130 Hercules non-armé de la National Guard, rapporte à la tour de contrôle de Reagan: "Il semble que l'avion s'est crashé dans le Pentagone, monsieur.".
  • À 9 h 43, la Maison Blanche et le Capitole sont évacués et fermés8.
  • À 9 h 45, l'espace aérien des États-Unis est fermé. Aucun avion civil n'est autorisé à décoller, et tous les avions en vol doivent atterrir sur l'aéroport le plus proche dès que possible. Tous les vols internationaux à destination des États-Unis sont redirigés vers le Canada. Le Transports Canada déclenche l'opération Ruban jaune.
  • À 9 h 49, le FAA Command Center suggère au quartier général de la FAA de demander un appui militaire pour le vol 93.

Le président George W. Bush avec Andrew Card à bord d'Air Force One.
  • À 9 h 54, Air Force One décolle de l'aéroport international de Sarasota-Bradenton avec le président Bush à son bord. L'avion atteint l'altitude de croisière et fait des cercles pendant environ 40 minutes le temps de discuter de sa destination. Richard Clarke, coordinateur national pour la sécurité, la protection des infrastructures et le contre-terrorisme, active le Continuity of Government program, qui ordonne l'évacuation des membres clés du gouvernement vers des sites sécurisés.
  • À 9 h 57, les passagers du vol 93 se révoltent contres les terroristes.
  • À 9 h 59, la Tour Sud (WTC2) du World Trade Center s'effondre, 55 minutes après l'impact du vol 175. Plusieurs équipes de pompiers ainsi que des personnes bloquées aux étages supérieurs furent tués. Le 4 World Trade Center ainsi que le Marriott World Trade Center (3WTC) furent partiellement détruits par l'effondrement de la tour Sud

10 h

À 10 h 03, le vol 93 United Airlines s'écrase au sud-est de Pittsburgh dans le comté de Somerset, en Pennsylvanie à 933 km/h. Il était à 20 minutes de vol de Washington, DC. Le crash se produit 29 minutes après que la FAA fut informé de son détournement. Le FAA n'a jamais informée NORAD du vol 93, il sera prévenu 4 minutes plus tard. Le NEADS ne localisera jamais le vol 93 qui s'était déjà écrasé.
À ce moment-là, les 19 terroristes sont morts dans les 4 différents crashs. Les attentats auront duré moins de deux heures; entre le 1er détournement et le dernier crash il s'est écoulé 1 h 44 et entre le premier et le dernier crash il s'est écoulé 1 h 25.
  • À 10 h 07, le Cleveland Center prévient le NEADS du détournement du vol 93.
  • À 10 h 08, le Air Traffic Control System Command Center rapporte au FAA headquarters que le vol 93 s'est peut-être crashé près de Johnstown en Pennsylvanie.
  • À 10 h 20, le président Bush, à bord d'Air Force One, annonce au vice-président qu'il a l'autorisation d'abattre un avion si cela est nécessaire.
  • À 10 h 28, la Tour Nord (WTC1) du World Trade Center s'effondre, après 103 minutes d'incendie, suite à l'impact du vol American Airlines 11.
  •  
  • À 10 h 31, le NORAD communique au NEADS l'ordre de tir du vice-président.

11 h

12 h

  • À 12 h 15, plus aucun vol commercial ou privé ne survole les États-Unis.

13 h

  • À 13 h 04, Georges W. Bush met l'armée américaine en alerte et déclenche le FPCON DELTA9 et quitte Barksdale Air Force Base pour rejoindre un bunker SAC dans le Nebraska.

14 h

16 h

  • À 16 h 20, le président Bush quitte Offutt Air Force Base à bord d'Air Force One pour retourner à Washington, D.C.

17 h

  • À 17 h 20, le 7 World Trade Center, un immeuble de 47 étages qui a subi des dommages lors de l'effondrement des tours jumelles, s'effondre.

18 h


Le président George W. Bush s'adressant à la nation.
« Ces actes meurtriers à grande échelle étaient destinés à effrayer notre nation en la plongeant dans le chaos et le repli... mais ils ont échoué. Notre pays est fort. Un grand peuple se lève pour défendre une grande nation. Les attentats terroristes peuvent secouer les fondations de nos immeubles les plus hauts mais ils ne peuvent pas ébranler les fondations de l'Amérique. Ces attaques brisent l'acier mais ne peuvent entamer l'acier de la détermination (...) L'Amérique, ses amis et alliés se joignent à tous ceux qui veulent la paix et la sécurité dans le monde et nous sommes unis pour gagner la guerre contre le terrorisme. »
— George W. Bush, le 11 septembre 2001

21 h

  • À 21 h 00, le président Bush réunit le National Security Council.

23 h

  • À 23 h 30, avant de se coucher, le président Bush écrit dans son journal: "Le Pearl Harbor du XXIe siècle a eu lieu aujourd'hui... Nous pensons que c'est Oussama Ben Laden".
La vague d'attentats, conduits par 19 terroristes le matin du 11 septembre 2001 sur le territoire américain, aura fait près de 3 000 victimes et plus de 6 000 blessés.

Vol Décollage Début du détournement Transpondeur coupé FAA averti NORAD averti Crash Durée du détournement
AA 11 7 h 59 8 h 19 8 h 21 8 h 32 8 h 38 8 h 46 27 min
UA 175 8 h 14 8 h 45 8 h 47 9 h 02 9 h 15 9 h 03 18 min
AA 77 8 h 20 8 h 54 8 h 56 9 h 25 9 h 34 9 h 37 43 min
UA 93 8 h 42 9 h 24 9 h 41 9 h 34 10 h 07 10 h 03 39 min
 

Au matin du mardi 11 septembre 2001, dix-neuf terroristes détournent quatre avions de ligne afin de les écraser sur des bâtiments hautement symboliques du nord-est du pays. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et le troisième sur le Pentagone, siège du Département de la Défense, à Washington, D.C., tuant toutes les personnes à bord et de nombreuses autres travaillant dans ces immeubles. Les deux tours - dont les toits culminent à un peu plus de 415 m de hauteur - s'effondrent moins de deux heures plus tard, provoquant l'anéantissement de deux autres immeubles4. Le quatrième avion, volant en direction de Washington, s'écrase en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d'équipage ont essayé d'en reprendre le contrôle. Plusieurs milliers de personnes sont blessées lors de ces attaques5 qui causent la mort de deux mille neuf cent soixante-treize victimes, appartenant à quatre-vingt-treize pays, dont trois cent quarante-trois membres du New York City Fire Department (FDNY), trente-sept membres du Port Authority Police Department et vingt-trois membres du New York City Police Department (soit deux mille neuf cent quatre-vingt-douze morts en comptant les dix-neuf terroristes pirates de l'air), selon les chiffres officiels du rapport de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, remis le 22 juillet 20041,6,7,Na 1.
Cette commission a été créée en 2002 pour expliquer comment ces attentats ont pu se produire et pour éviter que cela ne se reproduise8. Dans son rapport1 publié fin août 2004, elle établit la responsabilité du réseau Al-Qaïda, en affirmant que les dix-neuf terroristes auteurs de ces attentats-suicides en étaient membres et que le commanditaire en était Oussama ben Laden9,10, qui les a revendiqués à plusieurs reprises.

Les événements du 11 septembre ont été vécus presque en temps réel par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde et ont provoqué un choc psychologique considérable, les images de l'avion heurtant la deuxième tour du World Trade Center ainsi que celles de l'effondrement complet en quelques secondes des deux tours du WTC de Manhattan ayant été diffusées en direct.
Le gouvernement des États-Unis et celui de nombreux autres pays ont réagi en renforçant leur législation antiterroriste. L'administration américaine a ensuite lancé une « guerre contre le terrorisme », notamment en Afghanistan dès octobre 2001, dont le régime taliban favorable à Al-Qaïda était soupçonné d'héberger Ben Laden, et en Irak en mars 2003, dont le régime baasiste a été désigné par l'administration américaine comme un soutien du terrorisme international et un détenteur d'armes de destruction massive16.
Le Pentagone a été réparé en un an et six nouvelles tours, dont le 1 World Trade Center qui sera la plus haute des États-Unis, un mémorial installé sur l'emplacement des tours jumelles, un musée consacré aux attentats et une nouvelle gare sont en cours de construction, d'achèvement ou déjà construits sur le site du World Trade Cente

Avec leur charge (partielle) en carburant estimée à quarante-six mille litres18 chacun, les avions, deux Boeing 757 et deux Boeing 767 ont été utilisés comme bombes incendiaires volantes. Des quatre avions détournés, seul le Vol 93 United Airlines ne put atteindre sa cible, s'étant écrasé dans une mine à ciel ouvert désaffectée de la Pennsylvanie alors qu'il se dirigeait vers la capitale.
Les 19 pirates de l'air exécutant les attentats étaient Mohammed Atta, Fayez Banihammad, Ahmed al-Ghamdi, Hamza al-Ghamdi, Saeed al-Ghamdi, Hani Hanjour, Nawaf al-Hazmi, Salem al-Hazmi, Ahmed al-Haznawi, Ziad Jarrah, Khalid al-Mihdhar, Majed Moqed, Ahmed al-Nami, Abdulaziz al-Omari, Marwan al-Shehhi, Mohand al-Shehri, Wail al-Shehri, Waleed al-Shehri, Satam al-Suqami.
Quelques passagers et membres d'équipage ont pu passer des appels téléphoniques, principalement du vol UA93, mentionnant la présence de pirates de l'air armés de couteaux à lame rétractable (Box cutter en anglais), qu'ils ont utilisés pour menacer ou tuer du personnel navigant et des passagers lors de la prise de contrôle de l'avion19. Un témoin rapporte aussi l'utilisation d'un produit chimique de type gaz lacrymogène utilisé dans le vol American 11 pour tenir les passagers à l'écart de la première classe20. La Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis a pu établir que deux des pirates de l'air avaient récemment acheté des couteaux multifonction Leatherman21. Des menaces de bombe ont été faites sur trois des avions (pas sur l'American 77

Le contrôle du trafic aérien des États-Unis est confié à la Federal Aviation Administration, cette surveillance est assurée par vingt-deux centres de contrôle régionaux (Air Route Traffic Control Center) dont ceux de Boston, New York, Washington, Cleveland et Indianapolis au Nord-Est du pays. Les différents centres de contrôle sont placés sous la direction de l'Air Traffic Control System Command Center chargé de centraliser les informations23. La surveillance militaire de l'espace aérien nord-américain est, quant à elle, confiée au NORAD (North American Aerospace Defense Command). Il est composé de plusieurs secteurs de surveillance dont le NEADS (Northeast Air Defense Sector) pour le Nord-Est des États-Unis.
En février 2002, le NTSB publie les trajets effectués par les vols AA11, UA175, AA77 et UA9324. Les trajectoires des avions se basent sur les données recueillies par les centres de contrôle régionaux, par les aéroports John-F.-Kennedy et Washington-Dulles et par le 84th Radar Evaluation Squadron. À cela s'ajoutent les informations enregistrées par les boîtes noires des vols AA77 et UA93 retrouvées dans les décombres des crashs.
Le matin du 11 septembre 2001, quatre avions de ligne, deux Boeing 767 et deux Boeing 757, furent détournés par dix-neuf terroristes dans le but de les faire s'écraser contre des lieux hautement symboliques des États-Unis. Les quatre avions de ligne devaient décoller entre h 45 et h 10, mais ils firent face à des retards allant de dix à quarante et une minutes. Ainsi le vol AA11 décolla à h 59, le vol UA175 à h 14, le vol AA77 à h 20 et le vol UA93 à h 4225.
Après la prise de contrôle par les kamikazes, le vol 11 fut maintenu treize minutes durant dans une direction (le Nord-Ouest) qui l'éloignait de son objectif. Ce choix se retrouve pour le vol 175 avec son détour au-dessus du New Jersey pour revenir sur Manhattan par le Sud. Ce trait est également partagé par les vols AA77 et UA93 : le caractère tardif de la prise de contrôle des avions (après vingt-six et quarante-cinq minutes) résultait en un éloignement important de leur cible.

Vol AA 11

Article détaillé : Vol 11 American Airlines.
Le vol 11 American Airlines, un Boeing 767 transportant quatre-vingt-un passagers et onze membres d'équipage, décolla à h 59 avec quatorze minutes de retard de l'aéroport international Logan de Boston dans le Massachusetts. Il avait pour destination Los Angeles, en Californie26.
L'appareil fut détourné vers h 14, après quinze minutes de vol par l'égyptien Mohammed Atta et les saoudiens Satam al-Suqami, Waleed al-Shehri, Wail al-Shehri et Abdulaziz al-Omari présents parmi les passagers1. Durant le détournement, Betty Ong, hôtesse de l'air, alerta la compagnie American Airlines du détournement de l'avion27. Le centre de contrôle de Boston commença à informer la chaîne de commandement à h 28 en commençant par le FAA’s New England Regional Operations Center et le FAA Command Center ce dernier informa ensuite le FAA headquarters à h 32. Le centre de contrôle de Boston alerta ensuite le Northeast Air Defense Sector (NEADS) à h 38, soit dix-huit minutes après la première alerte. Ce fut la première information reçue par les militaires concernant le détournement d'un avion le matin du 11 septembre1. Le vol 11 American Airlines percuta la face Nord de la Tour Nord (1WTC) du World Trade Center à h 46, après trente-deux minutes de détournement.

Vol UA 175

Article détaillé : Vol 175 United Airlines.

Trajet du vol UA175 décollage de Boston Logan1
Le vol 175 United Airlines, un Boeing 767 transportant cinquante-six passagers et neuf membres d'équipage, quitta l'aéroport international Logan de Boston à h 14 avec seize minutes de retard. Il devait également rejoindre Los Angeles28.
À h 45, après une demi-heure de vol, les Émiriens Marwan al-Shehhi, Fayez Banihammad et les Saoudiens Mohand al-Shehri, Fayez Banihammad, Ahmed al-Ghamdi et Hamza al-Ghamdi détournèrent l'appareil. Dix minutes plus tard, un contrôleur aérien alerta le centre de contrôle de New York du détournement du vol29, qui à son tour alerta à h 2 le FAA Command Center1. À h 3, soit dix-huit minutes après la prise de contrôle de l'appareil par les terroristes, le vol 175 United Airlines percuta le côté Sud de la Tour Sud (2WTC). Plus de deux cents personnes furent tuées sur le coup. Au même moment, le centre de contrôle de New York alerta la défense aérienne (NEADS) du détournement du vol1.

Vol AA 77

Article détaillé : Vol 77 American Airlines.
À h 20, le vol 77 American Airlines, un Boeing 757 avec cinquante-huit passagers et six membres d'équipage, décolla avec dix minutes de retard de l'aéroport international de Washington-Dulles à Dulles en Virginie, près de Washington, D.C., pour Los Angeles30.
Après une demi-heure de vol, l'avion fut détourné à h 53 par Hani Hanjour, Nawaf al-Hazmi, Salem al-Hazmi, Khalid al-Mihdhar et Majed Moqed, cinq saoudiens qui se trouvaient parmi les passagers. À h 56, ces derniers coupèrent le transpondeur de l'appareil1. Le FAA headquarters fut alerté du détournement du vol à h 25, soit vingt-sept minutes après sa disparition. Puis à h 34, le NEADS fut prévenu, au même moment l'avion commença un virage de 330 degrés1 avant de s'écraser dans l'ouest du Pentagone à h 37, après quarante-quatre minutes de détournement. Le crash tua les soixante-quatre personnes à bord du vol AA77 ainsi que cent vingt-cinq personnes dans le Pentagone.

Vol UA 93

Article détaillé : Vol 93 United Airlines.
À h 42, le vol 93 United Airlines, un Boeing 757 avec six membres d'équipage et trente-sept passagers, décolla avec quarante et une minutes de retard à cause du trafic matinal assez dense de l'aéroport international Newark Liberty au New Jersey près de New York City. Il avait pour destination San Francisco31.
Le vol 93 fut détourné par les Libanais Ziad Jarrah32 et Ahmed al-Namiet et les Saoudiens Saeed al-Ghamdi et Ahmed al-Haznawi à h 30. Deux minutes plus tard, l'un des terroristes déclara à la radio qu'il y avait une bombe à bord. Le message fut intercepté par le centre de contrôle de Cleveland, qui alerta immédiatement le FAA Command Center, ce dernier informa le FAA headquarters à h 341. À h 40, le transpondeur fut coupé. À h 57, les passagers du vol 93 se révoltèrent contre les terroristes1. À 10 h 3, après trente-trois minutes de détournement, le vol 93 United Airlines s'écrasa au sud-est de Pittsburgh dans le comté de Somerset, en Pennsylvanie alors qu'il se dirigeait vers la capitale Washington, D.C.. Il n'y eut aucun survivant.
 Environ dix-sept mille quatre cents personnes se trouvaient dans les deux tours au moment des collisions et la plupart d'entre elles eut la possibilité d'évacuer les lieux avant leur destruction47. Il s'agissait du deuxième attentat touchant le complexe depuis sa mise en service, le premier attentat datant de 1993.

WTC1

À h 46 (heure locale) (soit 13 h 46 en UTC), le vol AA11 percutait quasi perpendiculairement en son centre la face nord-est de la tour jumelle Nord49, son inclinaison (25°) résultant en une emprise sur cinq étages (93 à 97). Animé d'une vitesse estimée à 713 km/h (443 mph), l'avion laissait dans la façade son empreinte partielle (35 mètres pour 48 mètres d'envergure), les extrémités des ailes n'occasionnant que des dégâts superficiels. Les dommages occasionnés à la structure externe ont été chiffrés à 35 colonnes sectionnées sur les soixante qui composent la face Nord de la tour. Selon le rapport du NIST, 6 colonnes centrales auraient été sectionnées lors de l'impact et 3 autres auraient été lourdement endommagées (à elles seules, les quarante-sept colonnes centrales supportaient 60 % de la charge statique)50. Selon le rapport de la FEMA qui reprend à son compte l'opinion d'experts exprimée le 11 septembre lors d'interviews, le sommet des tours se serait déplacé de six à huit mètres au moment des impacts. Mais, d'après l'étude qui fit suite des ingénieurs commandités par le NIST, le déplacement maximal de la tour Sud (au niveau de l'impact), obtenu par simulation, n'aurait été que de quarante centimètres, résultat que confirment les calculs du professeur Bazant du MIT (quarante-cinq centimètres)51.
Seule une petite partie de train d'atterrissage ressortit par la face opposée, après avoir perdu environ 95 % de son énergie, et sera retrouvée à un coin de rue, quelque 385 mètres plus loin52. Le FBI affirmera avoir retrouvé à proximité le passeport intact de l'un des kamikazes (Satam Al Suqami)53. Avec tous les ascenseurs en panne et les escaliers rendus impraticables, les personnes se trouvant au-dessus des étages atteints furent piégées et enfumées.
Les dégâts constatés dans le hall du rez-de-chaussée, rapportés notamment par les pompiers54 (vitres et portes d'ascenseurs soufflées, plaques de marbre murales décollées) et secouristes (personnes brûlées) sont habituellement attribués au kérosène pulvérisé autour du 95e étage, lequel aurait alors parcouru les quelque quatre cents mètres d'une cage d'ascenseur, accordant à sa combustion en atmosphère libre la capacité de produire une puissante onde de choc. Selon ces témoins, les ascenseurs concernés étaient ceux du centre, dits locaux, qui desservaient les étages inférieurs et les sous-sols.

WTC2


Le vol UA175 percutant la tour Sud.
À 9 h 3, le vol UA175 pénétrait de biais (15° environ) la face sud de la tour Sud, à quelque sept mètres de son centre. L'événement a pu être largement enregistré par les télédiffuseurs qui couvraient l'attentat contre la tour Nord.
Selon le rapport publié par le NIST, la vitesse de l'avion lors de l'impact fut estimée à 872 km/h (542 mph)55, ce qui lui accordait 50 % de plus d'énergie que le vol AA11. Mais, frappant la tour entre les étages 78 et 83, il laissait une empreinte plus courte (26 mètres d'envergure) malgré un angle de gîte plus important (38°) car à ce niveau la structure extérieure était (deux fois) plus résistante qu'au niveau de l'étage 95. L'angulation de la direction de vol a fait que la moitié tribord de l'appareil ne pouvait pas rencontrer la structure interne des poteaux porteurs, permettant ainsi à des parties de moteur, de train d'atterrissage et de carlingue de ressortir par l'angle est du bâtiment et d'être retrouvés jusqu'à quatre cents mètres de distance. L'avion sectionna 32 des 60 colonnes extérieures de la face Sud sur cinq étages, dommages auxquels il faut ajouter ceux réalisés dans l'angle oriental par la sortie des morceaux de moteur et de train droits. L'empreinte laissée par l'avion avait une surface tout à fait comparable à celle de WTC1. Les dommages subis par la structure centrale sont tout aussi inconnus que ceux de la tour Nord, au moins un escalier resta praticable.

Le Pentagone


Le Pentagone en feu peu après l'impact du vol AA77.
À h 3856, le vol AA77 a pénétré la partie centrale de l'aile occidentale du Pentagone, l'avion filant à la vitesse estimée de 850 km/h. L'avion pénétra au centre d'une section en achèvement de rénovation, la façade extérieure venant d'être renforcée pour résister à une attaque terroriste (poteaux d'acier, couverture de kevlar). La rangée de colonnes d'acier fut détruite sur une largeur d'une dizaine de mètres à hauteur du rez-de-chaussée. Tout un ensemble de colonnes de soutien des étages en béton fut également détruit immédiatement en arrière de l'impact, mais aussi à une distance importante, sectionnées à la base. D'où l'effondrement de la section d'étages une demi-heure plus tard. À cent mètres de l'impact, exactement dans l'axe de vol, une perforation circulaire de 2,3 mètres de diamètre avait été faite par l'un des réacteurs dans le mur interne de l'anneau C du bâtiment, marqué au-dessus de l'orifice d'un important dépôt de résidus gazeux de combustion et de traces d'une onde de choc (vitres brisées). L'impact et le feu allumé par le carburant qui s'est rapidement répandu dans la structure ont tué les 64 personnes de l'avion ainsi que 125 occupants du Pentagone56.

Shanksville


Cratère formé par le crash du vol UA93.
À 10 h 3, le vol UA93 s'écrasa sur le territoire de la commune de Shanksville, en Pennsylvanie, tuant les 44 personnes se trouvant dans l'avion. L'appareil se trouvait à environ 200 km de la capitale Washington, D.C. (environ 20 minutes de vol) lorsqu'il percuta le sol à la vitesse de 933 km/h1. L'appareil s'écrasa avec un angle de 44 degrés, laissant un cratère de 3 mètres de profondeur et 12 mètres de large57.

Incendies


Les tours du World Trade Center en feu après les impacts des vols AA11 et UA175.
Instantanément libéré par l'éclatement des ailes contre les façades des tours, le kérosène (autour de trente-cinq mille litres par avion) se répandit largement avec les débris dans la direction donnée par les impacts jusqu'à ressortir en partie par la façade d'entrée et celles opposées, s'enflamma à la suite de nombreux courts-circuits électriques au sein des immeubles et des réacteurs eux-mêmes, formant d'énormes boules de feu (brûlant ainsi 20 % du combustible) allant du jaune à l'orangé, (dû à la combustion des particules de l'élément carbone engendrant des feux qui allaient se déplacer au fur et à mesure de l'épuisement des combustibles (selon le NIST, le maximum d'échauffement résultant de la combustion d'une partie du kérosène — 40 % — et de l'ameublement était atteint vingt minutes après l'impact58), et de l'embrasement de nouveaux matériaux. Cette combustion rapide provoqua une pénurie d'oxygène, les fumées, grises et légères suite aux boules de feu, virant au noir au bout d'un quart d'heure. Nulle part ne fut constaté de rougissement de parties en acier (à partir de 700 °C), ni même d'éclatement de vitres (au-dessus de 600 °C), même à proximité des brèches de sortie des pièces d'avions où devaient s'être accumulés les débris de toutes sortes (meubles, équipement, etc.), témoignant de la relative faiblesse des incendies. Analysés par le NIST, les échantillons de poutres externes des étages impactés indiquent pour la plupart une exposition à une température maximale de 250 °C, une faisant exception avec une température supérieure, mais en dessous de 600 °C. Les calculs réalisés par cet organisme ont indiqué des températures maximales d'environ 500 °C59. Ces résultats sont cohérents avec les données d'expérimentations réalisées par l'industrie métallurgique où des feux d'hydrocarbures dans des parkings n'ont pas été capables d'échauffer les poutres d'acier non protégées à plus de 360 °C.
La puissance de ces feux reste par ailleurs très inférieure à celle d'incendies de tours répertoriés, tel celui du One Meridian Plaza60 (sur huit étages, pendant dix-huit heures) ou de la First Interstate Bank61 (sur cinq étages, durant trois heures et demie).
Quant aux effets de ces feux, il faut souligner que le rôle des protections passives anti-incendies est apprécié dans la perspective d'une « résistance au feu » qui n'indique pas le temps durant lequel un immeuble doit rester debout, mais celui durant lequel l'incendie doit être contenu dans l'espace où il a pris naissance62 [réf. incomplète].
Malgré l'épuisement immédiat de l'essentiel du kérosène, la médiocrité des feux à l'effondrement et l'aspersion d'eau sur les gravats accumulés, des zones de hautes températures (au-dessus de 700 °C) ont persisté des jours durant d'après une étude de la US Geological Survey. Cent jours après, ces foyers étaient encore actifs.

WTC1

Les feux restèrent contenus dans les espaces opposés à l'impact, à l'exception d'un surgissement au 105e étage qui exhiba l'unique émergence de flammes du bâtiment. L'effondrement de la tour Sud induit une réactivation des feux à l'intérieur du bâtiment (fumée plus volumineuse et plus grise). La béance laissée par l'impact, mettant « à vue » le cœur du bâtiment, resta en permanence un trou noir, signalant ainsi l'absence d'incendie au niveau de la cage des services.

WTC2

L'inclinaison de l'impact fit que le kérosène de l'aile droite ressortit par les façades en trois énormes boules de feu. Il s'ensuivit que l'incendie consécutif fut bien moindre que pour la tour Nord et resta très localisé au coin est avec cependant un phénomène inhabituel mentionné par le NIST : peu avant l'effondrement fut enregistré un flash lumineux intense suivi, plusieurs minutes durant, d'un écoulement de métal en fusion.
Au moment de l'effondrement, les feux donnaient des indications d'étouffement, seule une fumée noire étant visible, qui s'échappait du bâtiment. L'équipe de pompiers qui était arrivée au 78e étage avait signalé la présence de deux feux résiduels et demandé l'envoi de lances pour les éteindre. Quelques minutes plus tard, la tour s'effondrait avant que put être transmis l'ordre d'évacuation émis par le poste de commandement des urgences situé dans le WTC7. Au moins dix-huit personnes qui étaient situées dans les étages supérieurs avaient pu entre temps traverser sans difficulté la zone sinistrée par l'un des trois escaliers du noyau de services (où sont groupées les colonnes de la structure interne de soutien).

WTC7

Atteint par des débris métalliques chauds projetés sur sa face sud (en son tiers oriental) lors de l'effondrement de la tour Nord, ce gratte-ciel de quarante-sept étages était la proie de quelques incendies, avec des flammes sporadiquement et partiellement visibles (niveaux 11 à 13 et 28 à 30)63. En août 2008, le NIST a publié un rapport concernant l'effondrement de WTC763, concluant que le feu en était la cause principale.

Le Pentagone

L'incendie consécutif à l'impact fut relativement violent mais circonscrit à la partie nord de l'aile frappée (dans le sens de l'axe de vol). Les pompiers ne purent jusqu'à 13 h 0 approcher la zone d'impact en raison de son intensité64 et il était encore actif dix-huit heures plus tard65. Il a été constaté que des vitres ont été liquéfiées66 [réf. incomplète], du béton fendu67 et qu'un camion pompier, à poste face à l'héliport au moment de l'impact, eut l'arrière partiellement fondu68 [réf. incomplète], témoignages d'une température élevée (proche de 1 500 °C).
À h 58, cinquante-six minutes après avoir été atteinte, la tour Sud s'effondrait. C'est la perplexité qu'exprimait le visage du chef de bataillon Joseph Pfeffer dans son poste de commandement, au rez-de-chaussée de la tour Nord, filmé par les frères Naudet69. Cette incrédulité est également exprimée dans le recueil de témoignages de la Mairie70. Étant déjà intervenus à l'occasion d'un incendie et d'un attentat aux explosifs, les pompiers new-yorkais possédaient une parfaite connaissance des immeubles et croyaient qu'ils étaient aptes à soutenir de tels impacts.
D'ailleurs, Leslie E. Robertson, qui était l'un des concepteurs du plan initial de la structure des bâtiments du World Trade Center dans les années 1960, avait déclaré en 1993 que les tours jumelles avaient été calculées pour résister à la collision d'un Boeing 707 ou d'un DC-8, en pleine charge et volant à 950 km/h (la vitesse de croisière maximale). Il avait ajouté que l'impact causerait « seulement des dommages locaux qui ne pourraient entraîner ni l'effondrement ni des dégâts importants à l'immeuble »71.

Deux hommes aident une femme blessée dans une rue jonchée de papiers et de cendres après la chute du WTC.
Francis Albert De Martini avait ses bureaux au 88e étage de la tour Nord et y périt à la suite de sa décision d'aider à l'évacuation des occupants piégés. Il avait commencé à travailler au World Trade Center de Manhattan après le premier attentat de 1993 qui avait frappé l'une des tours, en tant que superviseur d'une équipe chargée d'évaluer les dommages causés par l'explosion, de suivre les travaux de réparation et de veiller à leur conformité aux critères de l'ingénieur consultant du Port Autonome, Leslie E. Robertson. Il avait précisé, dans un entretien en date du 25 janvier 2001 pour un documentaire sur le WTC diffusé par la chaîne de télévision History, que les tours pouvaient probablement soutenir plusieurs impacts d'avions de ligne grâce à leur conception71.
À 10 h 28, trente minutes après la tour Sud, c'était sa jumelle qui s'effondrait détruisant le Marriott World Trade Center fortement endommagé par la chute de la tour Sud et, à 17 h 25, la tour WTC7.
Une caractéristique commune aux trois effondrements est qu'ils se firent, selon les indications données par la FAQ no 6 du NIST, le rapport de la FEMA ou les calculs du professeur Zdeněk Bažant (11-12 s, 9-10 s et 6,3-6,5 s respectivement pour les tours WTC1, WTC2 et WTC7), en un temps légèrement supérieur à celui d'une chute dans le vide (8-9 s, 7,5-9 s et 6 s), indiquant une absence de résistance des structures porteuses centrales, ce que l'ingénieur du génie civil Bažant exprime en parlant de la chute des étages supérieurs dans un tube vide72[réf. incomplète]. Une autre est la production de jets de gaz et poussières jaillissant des façades, au moins dix étages au-dessous du front de destruction pour les jumelles, dans les étages pour WTC7. Une troisième est la symétrie à peu près parfaite de ces destructions.
Dans un rayon de cent trente mètres environ, quantité de vitres des immeubles furent détruites par l'onde de choc produite par la destruction des tours jumelles.

WTC2


Effondrement de la tour Sud (WTC2).
Quelques minutes après la dernière communication avec l'équipe de pompiers qui, ayant atteint le 78e étage, portait secours aux blessés et s'apprêtait à éteindre deux foyers résiduels, le chef pompier Ganci recevait le messager du bureau des urgences (OEM), Steve Moscillo déclarant que « les immeubles allaient s'effondrer et qu'il fallait les évacuer » (interrogé par ABC News, le maire Giuliani, membre de l'OEM, reconnaissait qu'il n'avait fait que transmettre cette information et l'origine de cette prévision reste inconnue). Quelques minutes plus tard, la section au-dessus de l'impact s'inclinait vers le Sud, une rotation qui traduisait la perte totale du soutien de la structure interne, la résistance de la partie intacte de la structure externe (le « tube »), mais moindre du secteur endommagé. Puis, après une accélération jusqu'à un angle d'environ 25°, cette rotation cessa brusquement, laissant la place au développement d'un énorme nuage « éruptif » qui progressa à l'identique au long de la tour jusqu'à son pied, des éléments lourds (plusieurs dizaines de tonnes) étant projetés à cent vingt mètres de distance, les plus légers à plus de quatre cents mètres, le contenu des étages (ciment des sols, plâtre des cloisons, meubles, équipement, êtres humains) étant réduits en poussière ou fragments. La plupart des vestiges se sont ainsi trouvés répartis autour du pied de la tour et sur les immeubles environnants.

WTC1


Effondrement de la tour Nord (WTC1).
L'effondrement de la tour Nord s'est produit avec les mêmes caractéristiques que celle de sa jumelle, mis à part le fait que la partie sommitale s'est effondrée immédiatement – sans résistance – et de manière à peu près verticale, après que l'antenne – soutenue par la structure centrale – a oscillé sur sa base et précédé le mouvement de chute globale. La propulsion continue des vestiges pulvérisés ou fragmentés vers l'extérieur (au minimum 300 000 tonnes), c'est-à-dire leur non accumulation en tas dans l'empreinte de la tour, est le phénomène qui a permis la survie de rares rescapés (20 personnes) surpris dans les étages inférieurs qui se sont retrouvés soit à la surface des débris73, soit enfouis à quelques mètres de profondeur74, permettant à la plupart d'entre eux (16 personnes) de s'échapper des lieux immédiatement ou après quelques dizaines de minutes d'effort.

WTC7

Plus d'une vingtaine de témoignages — essentiellement de pompiers — exposent que, vers 16 heures, l'évacuation du bâtiment fut ordonnée pour la raison qu'il allait s'effondrer. Les déclarations du propriétaire, Larry Silverstein, indiquent que (en accord avec les chefs des pompiers) la lutte contre les feux devait être abandonnée, en raison du risque d'embrasement des réserves d'hydrocarbures situées dans les étages inférieurs. Pour qualifier la décision qu'il venait de prendre, il utilisa l'expression « pull it » (littéralement : « tirez-le », mais qui dans le contexte peut prendre le sens d'« abandonner », de « se retirer »), ce qu'il raconte lors d'un documentaire de la chaîne publique PBS diffusé le 10 septembre 200275, ce qui généra des spéculations. L'alerte est donnée signalant que cet immeuble allait s'effondrer. À 17 h 25, les pompiers assistèrent à la chute verticale de l'immeuble, le bloc central qui en surplombait le sommet disparaissant d'abord. Un nuage de poussières se développa à partir de la base, le bâtiment descendant tel quel, comme s'il s'enfonçait dans le sol, l'effondrement créant un puits d'aspiration rendu visible par l'entraînement de la fumée des feux. Contrairement à ce qui fut constaté pour les tours jumelles, les vestiges se retrouvèrent en tas, dans l'empreinte de l'immeuble, les murs de la partie basse couchés vers l'intérieur. La médiatisation de cet effondrement fut très faible, et le rapport de la commission Kean ne fait pas mention de la wtc 7.

Opérations de secours


Secouristes du Fire department sur le site du World Trade Center.

Un pompier demande 10 secouristes supplémentaires pour l'aider dans les gravats du World Trade Center à New York.
Lorsque le vol AA11 percuta le WTC 1 à h 46, près de 8 900 personnes se trouvaient dans la tour. Environ 1 355 personnes furent tuées ou bloquées aux étages supérieurs à la suite de l'impact. Quand le vol UA175 percuta la deuxième tour à h 3, environ 3 440 des 8 600 personnes se trouvant dans la tour avaient déjà évacué, mais 620 personnes furent tuées ou bloquées lors de l'impact. La quasi totalité des personnes se trouvant dans les étages inférieurs aux impacts a pu être évacuée avant l'effondrement des tours à h 58 (WTC 2) et 10 h 28 (WTC 1), soit 87 % des 17 400 personnes présentes dans les tours ce matin-là. Au total, près de 2 200 employés travaillant dans les tours 1 et 2 du WTC furent tués76.
En moins de trois heures, plus de 200 unités de pompiers du New York City Fire Department furent mobilisées sur les lieux des attaques, soit la moitié des unités de pompiers de New York77. Ce fut la plus grande intervention de l'histoire des pompiers de New York avec près de mille pompiers mobilisés ce jour-là78.
L'effondrement des tours jumelles entraina la mort de 343 pompiers du New York City Fire Department, de 23 officiers79 de police du New York City Police Department et de 37 officiers79 du Port Authority Police Department. Parmi les personnes se trouvant dans les tours jumelles, seules une vingtaine de personnes survivront à leurs effondrements, dont 16 personnes qui se trouvaient dans l'escalier B de la tour Nord au niveau du 20e étage80.
Après l'effondrement des tours, plus de dix-mille sauveteurs, secouristes et volontaires furent présents sur le site du World Trade Center à la recherche de survivants. Vers 20 h 0 l'officier du Port Authority Police Department Will Jimeno est retrouvé vivant des décombres du WTC, il se trouvait dans le corridor souterrain qui relie les tours jumelles. Il sera extrait vers 23 h 074. Le lendemain matin, un peu après h 0, John McLoughlin, un second officier du PAPD qui se trouvait avec Will Jimeno, est extrait vivant des décombres. Puis vers 12 h 30, Genelle Guzman-McMillan est retrouvée vivante des décombres de la Tour Nord, soit 26 heures après son effondrement. Genelle sera la dernière des personnes retirées vivantes des décombres du WTC81.
Dans le cadre de l'Opération Noble Eagle, l'US Navy déploya durant le mois de septembre le navire-hôpital USNS Comfort afin d'aider les secours présents sur le site du World Trade Center82. Ainsi le navire fournit la nourriture et l'aide nécessaire aux dix-mille sauveteurs, volontaires et ouvriers qui œuvraient à la recherche de rescapés. Bien que la mission principale du USNS Comfort fût d'ordre logistique, le navire a accueilli près de 600 blessés83.

Témoignages

Entre octobre 2001 et janvier 2002 ont été recueillis les récits de cinq cent trois pompiers et sauveteurs grâce à Thomas Von Essen, responsable du secteur incendies à la mairie de New York. Pendant trois ans, ces enregistrements sont restés inaccessibles malgré les demandes des familles de victimes. Traîné en justice par le New York Times, le maire de la ville, Michael Bloomberg, a été finalement contraint de les rendre publics en août 2005.

Bilan humain

Nombre de victimes et de terroristes morts lors de la journée du 11 septembre
World Trade Center
2753 victimes
Tours 2 606, dont 343 sapeurs-pompiers de New York, 23 officiers de police du NYPD, 37 officiers de la police du port
Vol AA11 76 passagers, 11 membres d'équipage et 5 terroristes
Vol UA175 51 passagers, 9 membres d'équipage et 5 terroristes
Pentagone
184 victimes
Bâtiment 125 civils et militaires
Vol AA77 53 passagers, 6 membres d'équipage et 5 terroristes
Shanksville
40 victimes
Vol UA93 33 passagers, 7 membres d'équipage et 4 terroristes
Total 2 977 victimes et 19 terroristes

Liste des victimes affichée à New York.
2 996 personnes ont été tuées dans les attentats dont les 19 terroristes86,1,Na 1.
Sur les 2 977 victimes des attentats, 310 étaient de nationalité étrangère, dont 67 Britanniques87, 41 Indiens, 28 Sud-Coréens, 24 Canadiens88, 24 Japonais, 4 Français89 et 1 Belge90. À la suite des attentats, on compte 6 291 personnes blessées2. Parmi la liste des victimes, trois sont mortes après les attentats de maladies causées par le nuage de poussières toxiques créé lors des effondrements des tours du WTC911.
Près de 1 360 personnes dans la tour Nord et 600 dans la tour Sud ont été bloquées au-dessus et au niveau des impacts. Confrontées à une situation désespérée due à la fumée, environ deux cents d'entre elles ont préféré sauter dans le vide, s'écrasant dans les rues et sur les toits des bâtiments adjacents. D'autres encore ont tenté d'atteindre le toit dans l'espoir d'un sauvetage par hélicoptère et se sont heurtées à des portes d'accès verrouillées. Seules dix-huit purent s'échapper de la tour Sud.
Marsh & McLennan Companies qui possédait des bureaux entre les 93e et 101e étages de la tour Nord perdit 295 employés tués sur le coup lors de l'impact du vol 11. Cantor Fitzgerald L.P. perdit 658 employés qui travaillaient entre le 101e et le 105e étage92.
L'effondrement des tours tua 343 sapeurs pompiers du NYFD, venant de 75 casernes différentes, qui portaient secours aux personnes bloquées dans les tours. Parmi eux se trouvait le chef de département Peter J. Ganci, Jr. ainsi que 19 chefs de bataillon93. L'autorité du port (PANY/NJ) perdit 84 employés dans les attentats dont 37 officiers de police. 23 agents de police du NYPD ainsi qu'un agent du FBI et un agent du Secret Service furent également tués lors de l'effondrement des tours94.
Des 125 victimes du Pentagone, 70 étaient des civils et 55 étaient des militaires. Timothy Maude, lieutenant général de l'US Army, était le militaire le plus haut gradé tué dans les attentats95.

Mémoriaux en l'hommage aux victimes en face de l'église St Paul à New York.
Sur les 2 763 personnes ayant perdu la vie dans les tours jumelles ou près d'elles (dont 10 terroristes), seuls 293 corps ont été retrouvés. Près du quart des 20 000 fragments d'os et de tissus récupérés a pu être attribué96, laissant sans trace quelque 1 151 disparus97, rapportait l'agence Associated Press. Ce travail d'identification était achevé au début 2005. En avril 2006, trois cents fragments osseux (de longueur inférieure à 2 cm) étaient découverts dans les débris accumulés sur le toit de l'immeuble de la Deutsche Bank, situé à quelque cent trente mètres au sud de WTC298. L'institution qui réalisa cette identification en utilisant les marqueurs ADN, le National Criminal Justice Reference Service, avait rapporté « le degré incroyable de fragmentation [des corps], avec une moyenne de seulement sept fragments récupérés par victime »99.
Plus de 3 000 enfants ont perdu un ou deux parents100,101.
Les gigantesques nuages de poussière créés par ces destructions ont entraîné les plus grands mouvements de panique que la ville de New York ait connue. Ils ont en effet envahi tout le sud de la péninsule de Manhattan et même traversé l'East River pour atteindre Brooklyn. Il y a eu de nombreux blessés et un certain nombre de disparus, peut-être même des morts (jamais confirmé).
Dans le cadre de l'Air Transportation Safety and System Stabilization Act signé par George W. Bush le 22 septembre 2001102, un fonds de compensation aux victimes des attentats est établi. Au total le fonds s'élève à 7,049 milliards de dollars destinés aux familles de 2880 victimes ainsi qu'à 2680 blessées dans les attentats103.

Bilan matériel


Le 6 WTC, l'un des immeubles partiellement effondrés.
Les effondrements des tours jumelles ont causé la destruction totale ou partielle des cinq autres immeubles composants le World Trade Center. L'église orthodoxe grecque Saint-Nicolas, qui se trouvait près de la tour Sud, fut totalement détruite. Les débris produits par les effondrements ont causé de lourds dommages aux nombreux immeubles adjacents. Le Structural Engineers Association of New York (SEAoNY) a dénombré au total 48 immeubles endommagés près du site du World Trade Center104.
Au total, huit immeubles se sont partiellement ou totalement effondrés : le 1 World Trade Center (Tour Nord), le 2 World Trade Center (Tour Sud), le Marriott World Trade Center, le 4 World Trade Center, le 5 World Trade Center, le 6 World Trade Center, le 7 World Trade Center et l'Église orthodoxe grecque Saint-Nicolas.
Parmi les quarante-huit immeubles endommagés, onze ont subi de lourds dommages: le 2 World Financial Center, le 3 World Financial Center, le Winter Garden building, le 120 Cedar Street, le 114 Liberty Street, le Deutsche Bank Building, le 130 Cedar Street, le 90 West Street, le Verizon Building, le 45 Park Place et le 30 West Broadway.

Problèmes médicaux et environnementaux


Vue aérienne de Ground Zero publiée en 2004
Parmi les milliers de personnes affectés depuis de problèmes pulmonaires, déficience respiratoire105 [réf. incomplète], cancers (environ 300106) [réf. insuffisante], quelques centaines se sont adressées aux tribunaux pour obtenir réparation, estimant les institutions responsables de leur état par dissimulation de la pollution atmosphérique107.
Une étude conduite en 2002 en partie par le State department of health's office of managed care a montré qu'à l'ouest de Brooklyn les asthmatiques se plaignaient 2,4 fois plus d'asthme aggravé que dans le reste de la ville après le 11 septembre[réf. nécessaire]. Et 1,5 fois plus se sont rendus à l'hôpital pour ce type de problème [réf. nécessaire].
En 2006, un seul décès par fibrose pulmonaire a été officiellement attribué à Ground Zero après autopsie (60 personnes seraient mortes à la suite de ce type d'infection selon le Dr Levin du World Trade Center Medical Monitoring Programs au Mt Sinai Hospital108). À ce jour beaucoup de nouveaux cas de mésothéliome (affection due à l'amiante), ou asbestose sont détectés. Ils sont consécutifs à ce qu'on appelle localement « le syndrome du World Trade Center »109.
L'effondrement des tours a dispersé dans l'atmosphère de Manhattan de nombreux polluants dangereux : de la dioxine, du plomb (dans les 50 000 ordinateurs de chaque tour), de l'amiante, du mercure (dans les dizaines de milliers de tubes fluorescents), de l'américium 241 (élément radioactif présent dans les milliers de détecteurs de fumée) et de la fibre de verre dans des quantités importantes. Ainsi que des polycarbonates dans une concentration 75 000 fois celle qui ait jamais été mesurée auparavant (dans un atelier du port) et des poussières ultra fines à un taux encore jamais constaté110.
L'Environmental Protection Agency (EPA) a enregistré des pics de concentration anormalement élevés d'autres composés organiques volatils comme l'éthylbenzène, le propylène, le styrène, et le toluène, ainsi que du bisphénol A111. Des produits aérosols sous forme de particules inhabituellement fines, probablement associées à des hautes températures sous les débris112, furent détectés par l'équipe de Thomas Cahill de l'Université de Californias Davis comme le soufre, le silicone, l'aluminium, le cuivre, le nickel, le fer, le baryum, et le vanadium113. Le niveau moyen de concentration de benzène dans l'air enregistré par l'EPA d'octobre à novembre 2001 était de 18 000 ppb avec un pic à 180 000 ppb début novembre.
L'Agence de protection de l'environnement (EPA) était chargée d'évaluer les risques et la dangerosité de l'air, plusieurs mois après, elle enregistrait encore des taux élevés de dioxine. Christine Todd Whitman, administrateur de cet organisme, avait alors, avec cinq communiqués dans les dix jours qui suivirent, garanti le caractère sain de l'atmosphère de Manhattan, ainsi que de l'eau de la ville114. Le 21 août 2003 cependant, l'Agence rendait public un rapport signé par l'Inspecteur Général Nikki Tinsley exposant les modifications imposées par l'administration Bush aux énoncés de prudence rédigés pour prévenir du danger représenté par les poussières, complété par une étude de 2004 des documents par le Sierra Club115 où l'Agence se voit reprocher de n'avoir pas d'office mis en garde le public, avant toute mesure de pollution, en raison de la connaissance qu'elle avait du danger présenté par certains matériaux constituant les immeubles. L'EPA envisagea même de classer « secret » les documents relatifs à cette pollution116. Les plaintes de malades ont été acceptées par les juges Deborah Batts et Alvin Hellerstein en février et octobre 2006.
Le 8 mars 2007, à la demande de Jerrold L. Nadler, le « 9/11 Heroes Health Improvement Act of 2007 » devrait apporter 1,9 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros) pour financer l'évaluation et des solutions aux problèmes de santé induits par le 11 Septembre117.
Par ailleurs, L'Association de la santé mentale de New York (The Mental Health Association of New York City) indique début 2006 que 12 000 personnes ont sollicité une aide psychologique depuis 2002 à la suite de ce drame118.
En mars 2010, la municipalité de New York prévoit de débloquer un fonds de 657,5 millions de dollars pour dédommager dix mille pompiers, policiers et ouvriers se plaignant de problèmes de santé après avoir travaillé dans les ruines de Ground Zero119, mais l'accord est rejeté par le juge. Finalement le 23 juin 2010, la justice approuve un nouvel accord qui prévoit un fonds d'indemnisation d'une valeur de 712,5 millions de dollars120. Enfin le 19 novembre 2010, la quasi totalité des dix mille plaignants acceptent les 712 millions de dollars proposés121. Entre 2004 et 2010, 42 policiers sont décédés de maladies officiellement liées aux conséquences du 11 Septembre122.
Adopté par le sénat le 22 décembre 2010 puis signé par Barack Obama le 2 janvier 2011, le James Zadroga 9/11 Health and Compensation Act, prévoit un fonds de compensation évalué à 4,3 milliards de dollars afin d'aider les personnes souffrant de lésions résultant de l'exposition à la poussière et aux débris toxiques du site du World Trade Center123,124.

Thèses explicatives sur l'effondrement des tours

Effondrement des tours WTC1 et WTC2

Acier qui fond

Dès le 11 septembre, les médias présentaient les explications d'experts, la plupart ingénieurs de structures ou professeurs d'université, tels que Hyman Brown125 ou Richerd Ebeltoft126 pour qui les incendies, ayant dégagé une chaleur intense (proche de 1 500 °C), avaient fait fondre l'acier des structures. Le lendemain, un article du New Scientist soutenait une thèse identique127. Cette explication par le « feu infernal », reprise un mois plus tard dans le Scientific American128, bien qu'ayant bénéficié de ces cautions, disparut du débat avec la publication d'études ultérieures.

Thèse de l'affaiblissement fatal

Le 12 septembre, dans une revue technique de référence, le Journal of Engineering Mechanics ASCE paraissait un article du Pr Bazant, sommité mondiale des structures en béton, intitulé : « Pourquoi le WTC s'est-il effondré ? Une première analyse », dans lequel il exposait que « les tours furent vouées à l'effondrement lorsque la majorité des colonnes de soutien au niveau d'un même étage se trouvèrent chauffées à 800 °C, perdant alors leur capacité à tenir leur charge »129[réf. incomplète]. Cet article est à l'origine de la théorie de l'effondrement progressif des étages, détruits en cascade par la chute des blocs d'étages situés au-dessus des impacts. Puis, le magazine Scientific American a fait paraitre le 9 octobre un article exploitant les résultats d'une simulation effectuée par des ingénieurs des structures du MIT, « Quand les tours jumelles s'effondrèrent ». Le paramètre essentiel qui sous-tend les interventions de plusieurs experts en structures aurait été l'intensité des incendies qui, avec leur durée (hypothèse de l'accumulation de la chaleur dans les masses métalliques), aurait fini par faire perdre sa résistance à la structure centrale de soutien. Le modèle de simulation utilisé n'a cependant pas été publié, empêchant ainsi son évaluation.
La thèse peut être résumée comme l'a fait Jon Magnusson, directeur d'une firme[Laquelle ?] œuvrant dans le génie civil : « C'est la force de la gravitation qui a finalement vaincu la résistance de la structure. Lorsque les derniers niveaux ont commencé à s'effondrer, ils ont brutalement pesé sur les niveaux directement inférieurs, ajoutant la force de l'impact à leur propre poids. Il s'en est suivi une véritable réaction en chaine, dans laquelle non seulement le poids, mais aussi la vitesse augmentait rapidement. Aucune structure ne pouvait résister à cela, aussi robuste soit-elle. Mais c'est le feu qui a permis à la gravité de finalement l'emporter contre la résistance intrinsèque des deux tours »130[réf. incomplète].

Décrochage des planchers

Le rapport commandé par la FEMA à l'Équipe d'évaluation du comportement des immeubles (BPAT), intitulé WTC building Performance Study, était publié en mai 2002131. Il présente une explication de l'effondrement des tours jumelles par l'intensité des incendies, lesquels avaient fini par affaiblir et déformer la structure métallique d'un étage au point qu'il rompit ses attaches aux structures porteuses, entraînant sa chute, laquelle provoqua successivement celle des étages inférieurs (« pancake theory »). Quant aux structures porteuses, elles auraient été incapables de se maintenir, privées du support apporté par les étages.

Déshabillage des colonnes

Cependant, ces théories des feux comme origine des trois effondrements se heurtaient au fait qu'il n'existe pas d'exemple d'effondrement de gratte-ciel à structure métallique à la suite d'un incendie, aussi intense et durable qu'il ait été, l'exemple le plus probant étant celui du One Meridian Plaza de Philadelphie, en 1991. Par ailleurs, le travail du BPAT avait été réalisé sans les plans pertinents, aboutissant à une représentation erronée des structures porteuses centrales. Le gouvernement, sous la pression exercée par les associations de familles de victimes, se résolut à commanditer une seconde étude, qu'il confia au NIST.
Durant trois années, cette agence du Département du Commerce fit effectuer (par les mêmes firmes expertes en structures que la FEMA avait chargées de sous-traitance) un travail de modélisation des étages atteints, des avions, de leur approche et des structures extérieure et interne des tours, utilisé dans une série de simulations des impacts et incendies, et délivra un rapport définitif concernant les tours jumelles en octobre 2005132. Deux ans plus tard, le travail concernant la tour WTC7, qui a été confié en sous-traitance à la société ARA avec l'instruction de limiter l'étude aux étages 8 à 46, n'a toujours pas abouti.
Son étude a été restreinte à la séquence des événements qui ont enclenché la chute des blocs d'étages situés au-dessus des impacts. La théorie présentée attribue l'effondrement à une combinaison de destruction de colonnes centrales par les avions, d'affaissement important des planchers (1 m) et de perte de résistance des colonnes intactes, ce par échauffement (une température atteignant 700 °C), échauffement rendu possible par la défaillance de l'isolation anti-incendie de toutes les colonnes, constituée d'un flocage fibreux (remplaçant l'amiante) qui n'aurait pas résisté aux impacts133. Le processus étant le suivant : avec la tenue de leurs attaches aux structures porteuses (conclusion inverse de celles de la FEMA), l'affaissement des planchers tire les colonnes externes vers l'intérieur, les faisant plier et, éventuellement, se briser. L'évaluation de ce travail est rendu impossible par le refus du NIST de publier les simulations des effondrements que demandent des ingénieurs civils indépendants134. Cependant, la modélisation des structures internes est affectée des mêmes insuffisances que celles qui avaient été constatées pour les travaux du BPAT (ainsi, le modèle montre les 47 colonnes centrales comme identiques alors que 16 d'entre elles étaient doubles des autres) et les simulations des impacts utilisent pour les deux tours le même modèle de structure interne, conduisant à l'obtention de dégâts plus importants pour WTC2 (niveau 80) que pour WTC1 (niveau 95). Mais surtout, le NIST n'a pas cherché à rattacher ces simulations aux résultats des tests qu'il avait fait réaliser sur la tenue des planchers (qui n'ont manifesté qu'une flèche de 10 cm), sur la résistance au feu de la structure centrale sous charge maximale par le laboratoire Underwriters (quatre essais durant 2 heures sans effet notable58), sur la tenue de l'isolant thermique sous l'impact de balles d'armes à feu (pas de décrochage), ni des analyses et calculs relatifs aux températures atteintes, au plus de 500 °C)135. Enfin, la faiblesse intrinsèque de la méthode choisie par le NIST reste la prise en compte de la seule section atteinte par les impacts, évitant ainsi la problématique de la non résistance des structures porteuses, notamment interne, au-dessous des étages frappés par les avions. Cette problématique est écartée avec le postulat selon lequel « une fois engagée, la chute des étages supérieurs ne pouvait plus être interrompue » (p. 144-145).

Explosion provoquée par l'aluminium en fusion

Christian Simensen, un chercheur norvégien expert en matériaux auprès du SINTEF, la plus grande organisation indépendante de recherche en Scandinavie, a présenté en septembre 2011 une théorie selon laquelle de grandes quantités d'aluminium provenant des carlingues des avions seraient entrées en fusion sous l'effet de la chaleur provoquée par les incendies136. Le contact de cet aluminium fondu avec l'eau projetée dans les étages par le système anti-incendie, aurait provoqué une « déflagration assez puissante pour souffler toute une section de la tour, les étages supérieurs s'effondrant pour emporter ceux d'en dessous, comme un château de cartes137. »

Effondrement de la tour WTC7

Pour ce qui est de la tour WTC7, le rapport commandé par la FEMA à l'équipe d'évaluation du comportement des immeubles (BPAT)131 concluait, après huit mois d'étude, à la nécessité d'un effort de recherche, d'analyse et d'enquête au vu du résultat provisoire selon lequel « la meilleure hypothèse [celle des dégâts suite aux incendies] ne représente qu'une faible probabilité d'occurrence » (ch. 5-7, pp. 5-31). Pourtant, une analyse microstructurale d'un échantillon de poutre montra une « détérioration rapide et inattendue », résultante de trois phénomènes : une oxydation, une sulfuration et une température proche de 1 000 °C138.

Enquêtes et polémiques

Revendication

Oussama Ben Laden a fait état de son rôle dans ces attentats dans plusieurs vidéos. Le 13 décembre 2001, il déclare : « Nous avons calculé à l'avance le nombre d'ennemis qui seraient tués, d’après la structure de la tour. Nous avons estimé que trois ou quatre étages seulement seraient touchés. J'étais le plus optimiste de tous [...]. En raison de mon expérience dans le domaine, je pensais que l’incendie du carburant de l’avion ferait fondre la structure en fer du bâtiment, et que cela provoquerait uniquement l'effondrement des étages percutés par l’avion et de ceux situés au-dessus. C'est tout ce que nous espérions. »139 Le 30 octobre 2004, il précise : « Je vous le dis, Allah sait qu'il ne nous était pas venu à l'esprit de frapper les tours. Mais après qu'il fut devenu insupportable de voir l'oppression et la tyrannie de la coalition américano-israélienne contre notre peuple de Palestine et du Liban, j'ai alors eu cette idée. »140 Selon le site As-Sahab, il revendique à nouveau ces attentats en 2009141.
Oussama ben Laden s'est d'autre part réjoui de ces destructions dans des vidéos diffusées en octobre et novembre 2001. Le 7 octobre 2001, il affirme : « Dieu Tout-Puissant a frappé les États-Unis en leur point le plus vulnérable. Il a détruit leurs plus grands bâtiments. Louange à Dieu. Les États-Unis sont remplis de terreur du nord au sud et de l'est à l'ouest. Louange à Dieu [...] Il a permis à un groupe de musulmans à l'avant-garde de l'Islam de détruire les États-Unis. Je lui demande de leur accorder le paradis. »142,143

Enquête


Khalid Cheikh Mohammed, un des responsables opérationnels d'Al-Qaïda arrêté au Pakistan en 2003, jugé en 2007.
Du renseignement humain et des écoutes téléphoniques révèlent une montée en puissance des réseaux islamistes clandestins, faisant craindre des attentats au passage de l'an 2000 : Al-Qaïda est déjà suspecté d'être à l'instigation de ce « complot du Millenium (en) » (exemple : Ahmed Ressam, surnommé par la presse « The Millenium Bomber»)144. L'attentat ayant causé la mort du commandant Massoud le 9 septembre 2001 est perçu par nombre d'observateurs comme un préambule à ces attaques145 [réf. incomplète]. Celles-ci furent attribuées le jour même par les autorités américaines, l'ensemble des mass médias et la quasi totalité des gouvernements étrangers au réseau terroriste Al-Qaïda dirigé et financé par Oussama Ben Laden, lequel avait, pour le compte de la CIA, été recruté avec d'autres par les services secrets d'Arabie saoudite pour exacerber la résistance moudjahiddin contre les troupes de l'Union soviétique durant la première guerre d'Afghanistan avant de se retourner contre les occidentaux en 1991. Les enquêteurs estiment que l'opération a été imaginée par Khalid Cheikh Mohammed, en s'inspirant de l'Opération Bojinka. Dans les jours qui ont suivi les attentats, le régime taliban au pouvoir en Afghanistan a démenti l'implication de Ben Laden, de même que l'intéressé146 qui suggère que les juifs ou les services secrets américains sont responsables des attentats147.
L'enquête de police sur ce crime fédéral148 fut confiée par l'Exécutif au Bureau Fédéral d'Enquête (FBI). Il reçut l'entière maitrise des divers aspects de ces événements : des lieux, des vestiges, des témoignages des personnes et de toute communication d'informations vers le public. L'enquête du FBI, appelée PENTTBOM (en)149, a été, selon les dires

Oussama Ben Laden, chef d'Al-Quaida en 1997
de l'Agence, la plus importante et la plus complexe de l'histoire du FBI, mettant en jeu plus de 7 000 agents150. Dans les 72 heures après les attaques, le FBI proposait les noms des 19 pirates de l'air décédés. À l'étranger, l'Intelligence Community américaine et les services de police et de renseignement de plusieurs nations participent à l'enquête[réf. nécessaire].
Concernant le site du WTC à Manhattan, 750 agents du FBI et plus de 400 autres policiers ont utilisé l'USS Intrepid (CV-11), un ancien porte-avions transformé en navire-musée comme quartier-général pour commencer leurs investigations151.
Après que le vol 77 s'est écrasé contre le Pentagone, des agents du FBI confisquent les enregistrements des caméras de surveillance de l'hôtel Sheraton, de la station service CITGO, ainsi que de l'organisme de régulation de la circulation automobile152,153. Le FBI a rendu publiques les vidéos de la station service, qui n'ont pas filmé les attaques154. Alors que l'incendie faisait rage, ils passèrent au peigne fin les alentours pour récupérer les débris projetés par l'explosion, les vestiges à l'intérieur (pour certains évacués sous bâche), et les boîtes noires[réf. souhaitée].
En Pennsylvanie, c'est le responsable local du FBI qui organisa le bouclage et l'investigation du site où finit le vol 93. Les boîtes noires qui avaient été remises au NTSB pour leur déchiffrage furent récupérées par les services du FBI. Ce sont eux qui interdirent aux contrôleurs aériens de Cleveland de révéler quoi que ce soit de ce qu'ils avaient pu voir sur leurs écrans. Ils contraignirent également au silence les employés des compagnies aériennes et confisquèrent les enregistrements des communications entre les vols détournés et le sol [réf. nécessaire].
Dès novembre 2001, plusieurs personnes sont arrêtées à travers le monde dans le cadre de cette enquête dont Imad Eddin Barakat Yar en Espagne et Khalid Cheikh Mohammed, considéré comme l'organisateur des attaques qui est interpellé au Pakistan en 2003.
Après six mois de travail, Robert Mueller, directeur du Bureau, indiquait que « les pirates n'ont laissé derrière eux aucun document. Nos recherches n'ont abouti à la découverte d'aucun document, ni ici aux États-Unis, ni parmi le trésor de données mis au jour en Afghanistan ou ailleurs, mentionnant de quelque manière le complot du 11 septembre ». Les pirates de l'air ont en effet exploité les vulnérabilités du système pour ne pas être repérés : cabines téléphoniques, téléphones portables, cartes prépayées, financement des frais en plusieurs fois, par des sommes faibles, à travers les réseaux immatériels. Mueller indique que l'enquête a établi « la preuve, claire et définitive, que Al-Qaïda était derrière ces attentats »155. D'autres responsables du FBI, tel que Dale L. Watson, ont fait ce même type de déclaration156. Concernant Ben Laden, Rex Tomb, chef de l'Investigation Publicity, lors d'une interview de 2006, a avancé que le FBI ne disposait pas de preuve tangible – « hard evidence » – pour le relier au 11 Septembre157.

Commission nationale

La Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis fut créée en novembre 2002 à la suite d'une loi du congrès des États-Unis dans le but d'étudier les circonstances entourant les attentats du 11 septembre 2001. Après deux années d'enquêtes, la Commission remet le 22 juillet 2004, le rapport final de 585 pages concernant les attaques terroristes1 qui sera publié fin août 2004.
La Commission conclut que les 19 terroristes étaient des membres de l'organisation terroriste Al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden.

Enquête interne de la Cia.

Si la responsabilité d'Al-Qaïda dans ces attentats est confirmée par la plupart des médias occidentaux, des gouvernements et des spécialistes, la polémique sur la nature de ces événements, ses causes, et les responsabilités en jeu n'a pas manqué d'apparaître rapidement. Dès le début de l'année 2002, le livre L'Effroyable Imposture du Français Thierry Meyssan, remettant en cause l'explication institutionnelle des attentats, a connu une diffusion internationale. Depuis, d'autres auteurs comme Jimmy Walter, Webster G. Tarpley ou David Ray Griffin ont également publié des livres sur ce sujet. Internet est le lieu privilégié d'exposition de ces thèses divergentes via de nombreux sites qui proposent des documents sous forme d'images d'archives, de vidéos et d'entretiens161. Des documentaires, dont le plus connu est Loose Change, ont également été consacrés à ces questions. Tous ont en commun de présenter des réfutations de certains aspects de la version – qualifiée par eux d'« officielle » – des événements du 11 septembre. Certains affirment ou supposent l'implication — passive ou active et à un degré plus ou moins grand — du gouvernement américain, affirmant que certains faits observés ou rapportés ne sont pas pris en compte par ladite version ou ne sont pas expliqués par elle. Pour ces auteurs, les attentats auraient fourni le prétexte à l'administration Bush de modifier radicalement les politiques intérieure et extérieure des États-Unis, notamment avec les dispositions législatives du Homeland Security Act (en) et des Patriot Act 1 et 2, et de justifier les invasions militaires de l'Afghanistan et de l'Irak qui ont suivi162, projets qui nécessitaient, selon les principes de la guerre psychologique, un événement déclencheur pour être mis en place.
Quelques hommes politiques soutiennent ouvertement cette hypothèse comme l'ancien ministre allemand Andreas von Bülow, qui a consacré un livre à cette question, et le député européen italien Giulietto Chiesa. En janvier 2008, le député japonais Yukihisa Fujita a exposé ses doutes devant les commissions de la défense et des affaires étrangères de son pays. Les réseaux complotistes[Qui ?] ont également essayé d'attribuer un soutien à cette hypothèse à l'ancien chef d'État italien Francesco Cossiga, qui avait affirmé que les « attaques » sur les tours du World Trade Center ont été mises en scène par les services secrets américains et du ­Proche-Orient163, mais il semble que la déclaration de Cossiga était au contraire teintée d'ironie à l'égard des défenseurs des théories du complot164.
Les promoteurs de ces théories les disent de plus en plus présentes dans l'opinion publique américaine165 suite aux manifestations répétées des familles de victimes et aux conférences166 organisées par ces auteurs marginaux, avec parfois l'aide des médias locaux ou régionaux.
Ces théories sont dénoncées par leurs adversaires comme « hypercritiques », « conspirationnistes », « révisionnistes »12, voire « négationnistes »13,14. À Mathieu Kassovitz qui pense qu'il est nécessaire de s'interroger sur certains aspects des attentats du 11 septembre 2001 et l'exprime sur le plateau de Ce soir (ou jamais !), le 15 septembre 2009167, Marin Karmitz répond : « Moi je pense que le conspirationnisme débouche sur quelque chose d'extrêmement grave, c'est le négationnisme, le négationnisme c'est-à-dire les gens qui disent : "les chambres à gaz n'ont pas existé". Bon. On est dans cette filiation et c'est extraordinairement dangereux »168. Des sites web, en anglais169, en français170, comme le site Conspiracy Watch par exemple, observent les théories du complot, les analysent et les jugent fallacieuses et dénuées du moindre fondement scientifique.
En France, Guillaume Dasquié et Jean Guisnel publient en 2002 aux éditions de La Découverte, un livre réfutant ces théories intitulé « L'effroyable mensonge. Thèses et foutaises sur les attentats du 11 septembre ». En 2010, Jérôme Quirant publie « La farce enjôleuse du 11 Septembre » aux éditions Books on Demand et « 11 Septembre et Théories du Complot : ou le conspirationnisme à l'épreuve de la science » aux éditions Book-e-book.com. L'Association française pour l'information scientifique (AFIS) publie en juin 2011 un numéro spécial de sa revue Science et pseudo-sciences qui donne la parole à des scientifiques français. Ces experts, chacun s'exprimant dans son domaine de compétence, pointent l'inanité des thèses alternatives et leur caractère ascientifique (dossier de presse171). Le magazine Science et Vie publie en septembre 2011 un dossier intitulé « La théorie du complot à l’épreuve de la science »172.

Conséquences

Émotion et condamnation internationales


Le président russe Vladimir Poutine déposant une gerbe de fleurs devant le World Trade Center Memorial Wall.
Peu d'événements historiques ont reçu pareille couverture médiatique, dépassant de très loin tous les autres attentats commis auparavant.
Le lieu, une des villes les plus connues au monde et siège de nombreuses agences de presse et de télévision, la présence de caméras et de journalistes sur les lieux dès le crash du premier avion, ont entraîné une médiatisation considérable et l'observation en direct du crash du 2e avion (9:03), puis de l'effondrement des tours.
La plupart des télévisions du monde retransmirent l'événement en simultané, dès 9 heures, heure locale de la côte Est.
Ces attentats et leurs conséquences sont restés à la une des journaux plusieurs semaines. Ils ont créé un choc énorme pour la masse des Américains habitués à se considérer comme hors d'atteinte du terrorisme international puisque, à l'exception de l'attentat contre la tour Nord en février 1993, les seules attaques subies avaient eu pour objectifs les ambassades au Kenya et en Tanzanie le 7 août 1998 ou des dispositifs militaires au Yémen.
Le soir des attentats de nombreux chefs d'États se sont exprimés pour condamner les attaques terroristes, comme la Russie, le Japon, le Mexique et la Chine173. Le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan condamna les attentats174 :
« Nous sommes tous traumatisés par cette terrible tragédie. Nous ne savons pas encore combien de personnes ont été tuées ou blessées, mais inévitablement, le nombre sera élevé. Nos premières pensées et prières doivent être pour eux et pour leurs familles. Je tiens à leur exprimer mes profondes condoléances, ainsi qu'au peuple et au Gouvernement des États-Unis. Il ne fait aucun doute que ces attaques sont des actes délibérés de terrorisme, soigneusement planifiées et coordonnées — et comme tel, je les condamne totalement. Le terrorisme doit être combattu partout où il apparaît résolument. »
— Le Secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, le 11 septembre 2001
Jacques Chirac, président de la République française au moment de ces événements, a tenu un discours télévisé sur TF1 à 21 h 30 le 11 septembre 2001 dans lequel il déclarait175 :
« C'est avec une immense émotion que la France vient d'apprendre ces attentats monstrueux — il n'y a pas d'autre mot — qui viennent de frapper les États-Unis d'Amérique. Et dans ces circonstances effroyables, le peuple français tout entier — je tiens à le dire ici — est aux côtés du peuple américain. Il lui exprime son amitié et sa solidarité dans cette tragédie. J'assure naturellement le Président George Bush de mon soutien total. La France, vous le savez, a toujours condamné et condamne sans réserve le terrorisme, et considère qu'il faut lutter contre le terrorisme par tous les moyens. »
— Le président de la République française Jacques Chirac, le 11 septembre 2001
Le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine condamna les attentats terroristes en déclarant176 :
« Les États-Unis ont aujourd'hui fait face à une agression sans précédent de la part du terrorisme international. Tout d'abord, je tiens à exprimer mes sincères et profondes condoléances à toutes les victimes et aux familles des disparus. L'événement qui s'est produit aux États-Unis d'aujourd'hui va au-delà des frontières nationales. Il s'agit d'un défi effronté à l'humanité entière, du moins à l'humanité civilisée. Et ce qui s'est passé aujourd'hui est une preuve supplémentaire de la pertinence de la proposition russe de mettre en commun les efforts de la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme, ce fléau du XXIe siècle. »
— Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, le 12 septembre 2001
Le lendemain des attentats, le conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 1368177, condamnant ces actes terroristes :
« 1. Condamne catégoriquement dans les termes les plus forts les épouvantables attaques terroristes qui ont eu lieu le 11 septembre 2001 à New York, Washington (DC) et en Pennsylvanie et considère de tels actes, comme tout acte de terrorisme international, comme une menace à la paix et à la sécurité internationales ;
2. Exprime ses plus profondes sympathies et condoléances aux victimes et à leurs familles ainsi qu'au peuple et au gouvernement des États-Unis d'Amérique. »
Dans le reste du monde, l'émotion provoquée par les attentats a produit de nombreuses réactions de compassion provenant des personnalités médiatiques et politiques. Mais il y eut aussi des réactions beaucoup moins empathiques de certains intellectuels178 et des partis situés aux extrêmes de l'échiquier politique. En France, les délégués et militants de la CGT présents à la fête de l'Humanité des 15-16 septembre 2001 refusèrent de s'associer aux trois minutes de silence en hommage aux victimes179. Il y eut également des réactions de joie d'une partie de la population mondiale, par exemple en Palestine180.
Certains firent remarquer que les trois mille victimes des attentats méritaient le respect, mais avaient cependant un impact médiatique sans commune mesure avec celui d'autres victimes de terrorisme.
Bien que l'ensemble de la communauté internationale ait condamné les attentats, le lendemain des attaques la télévision d'État irakienne déclara181 : « Les cow-boys américains récoltent les fruits de leurs crimes contre l'humanité... », puis qualifia les attaques d'« opération du siècle »182.
Le chancelier allemand Gerhard Schröder déclara après les attentats : « Ce n'est pas là une bataille entre les civilisations, c'est une bataille pour la civilisation183. »
De nombreux pays renforcèrent leurs mesures de sécurité, comme par exemple la France qui augmenta le niveau d'alerte de son plan vigipirate.

Réponse du président des États-Unis


Le président George W. Bush s'adressant à la nation le soir des attentats.
Dans l'après-midi du 11 septembre, le président des États-Unis George W. Bush quitte Offutt Air Force Base où se trouve le United States Strategic Command. Vers 19 h 0, il arrive à la Maison-Blanche, puis à 20 h 30, il s'adresse au peuple américain depuis le bureau ovale de la Maison Blanche en ces termes184 :
« Ces actes meurtriers à grande échelle étaient destinés à effrayer notre nation en la plongeant dans le chaos et le repli... mais ils ont échoué. Notre pays est fort. Un grand peuple se lève pour défendre une grande nation. Les attentats terroristes peuvent secouer les fondations de nos immeubles les plus hauts mais ils ne peuvent pas ébranler les fondations de l'Amérique. Ces attaques brisent l'acier mais ne peuvent entamer l'acier de la détermination [...] L'Amérique, ses amis et alliés se joignent à tous ceux qui veulent la paix et la sécurité dans le monde et nous sommes unis pour gagner la guerre contre le terrorisme. »
— George W. Bush, le 11 septembre 2001
Dans la soirée, le président réunit le National Security Council afin de discuter de la réponse à donner aux attentats. Le directeur de la CIA, George Tenet déclare qu'Al-Qaïda et les Talibans en Afghanistan sont essentiellement les mêmes. Bien que Bush soit favorable à une réponse militaire d'envergure, Tenet est plus prudent, rappelant que « bien que la tête d'Al-Qaïda est en Afghanistan, l'organisation terroriste opère presque partout. La CIA travaille en fait sur le problème Ben Laden depuis des années »185.
Le 20 septembre 2001, le président Bush s'adresse aux deux chambres du congrès des États-Unis réunies au Capitole, où il accuse le groupe terroriste Al-Qaïda, avec à sa tête Oussama ben Laden, d'avoir organisé les attentats. Il déclare « Notre guerre contre le terrorisme commence avec Al-Qaïda, mais elle ne s'arrêtera pas là. Elle ne prendra fin qu'une fois que tous les groupes terroristes de portée mondiale auront été trouvés, arrêtés et vaincus »186,187,188.

Opérations militaires


Troupes américaines en Afghanistan.
Le soir des attentats, le président des États-Unis George W. Bush s'adresse au peuple américain depuis la Maison Blanche. Il promet une réponse des États-Unis et de ses alliés aux attentats en déclarant la guerre contre le terrorisme (war on terror)189.
L'impact militaire le plus direct est l'invasion de l'Afghanistan, désigné comme le siège opérationnel d'Al-Qaïda, dès le mois d'octobre 2001 et le renversement du régime des Talibans quelques mois plus tard par les forces armées américaines, britanniques, canadienne, françaises, et autres. Ce renversement et l'établissement d'un gouvernement de transition s'accompagne de l'arrestation de nombreux musulmans soupçonnés d'êtres des terroristes, internés dans des camps disséminés autour de la planète, ce qui provoquera les vives réactions de nombreuses ONG, dont Amnesty International. La création de la prison de Guantanamo s'explique en partie par cet afflux important de prisonniers.

Chars M1 Abrams américains à Tall Afar en Irak.
Un second impact militaire d'importance est l'invasion de l'Irak et le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003 par les forces armées américaines et britanniques. Bien que l'Irak de Saddam Hussein n'ait pas participé aux attentats du 11 septembre, le régime baasiste a été désigné par l'administration américaine comme un soutien actif du terrorisme international et un détenteur d'armes de destruction massive, malgré l'absence de preuves sur le terrain. Le régime de Saddam Hussein a été remplacé par un régime plus démocratique, notamment par la tenue d'élections et une représentation de la majorité chiites par rapport aux sunnites. L'invasion de l'Irak provoquera de houleux débats à l'ONU et des manifestations à travers le monde, protestant contre les véritables raisons qui seraient d'ordre économique et stratégique (indépendance énergétique vis-à-vis de l'Arabie saoudite notamment).
Critiquant l'administration Clinton-Gore qu'il trouvait trop interventionniste, le candidat George W. Bush avait déclaré pendant sa campagne ; « Si nous ne cessons pas d'envoyer nos troupes autour du monde pour des missions d'édification de nations [nation-building], nous allons vers un problème grave. Et je vais empêcher cela. »190. Les événements du 11 septembre lui donneront les coudées franches dans ce domaine. Pour l'historien Jean-Michel Lacroix, « la stratégie de George Bush consiste [après le 11-Septembre] à capitaliser sur l'émotion collective et la psychose sécuritaire en se posant en “défenseur du monde libre” au risque de prendre une posture impériale et d'alimenter une vision manichéenne du bien et du mal191 ». Pour José María Aznar, président du gouvernement espagnol durant les années 1996-2004, l'action internationale du président George Bush mérite d’être saluée192. Pour Alexandre Adler, historien et expert géopolitique, « le grand courage du président George Bush à l’heure de l’épreuve » doit être reconnu193.

Mesures de sécurité


Deux F-16 de la garde nationale de Californie patrouillants au-dessus de San Francisco en mars 2004.
Afin de prévenir toute nouvelle attaque aérienne sur le sol américain, l'opération Noble Eagle est déclenchée depuis le 14 septembre 2001194. Elle consiste au survol permanent de l'espace aérien des États-Unis par des avions de chasse de la Garde Nationale195. Ainsi les grandes villes des États-Unis sont survolée en permanence196. Du 9 octobre 2001 au 6 mai 2002, l'Opération Eagle Assist mobilisa des AWACS et des soldats de l'OTAN pour soutenir l'opération.
Le 19 novembre 2001, la Transportation Security Administration est créée dans le cadre de l'Aviation and Transportation Security Act. La TSA est une agence nationale de sécurité dans les transports, elle est chargée de la surveillance et de l'inspection des bagages dans les 450 aéroports du pays.
Le 3 juillet 2002 est créé la première Maritime Safety and Security Team dans le cadre du Maritime Transportation Security Act of 2002197. Les MSST sont des unités maritimes anti-terroristes placées sous la direction du United States Coast Guard, elles sont chargées de la sécurité des ports et des eaux intérieures.
Le 1er octobre 2002 est créé un nouveau commandement interarmées, le United States Northern Command (NORTHCOM), sa mission est de protéger le territoire des États-Unis et d’apporter un appui aux autorités locales ou fédérales. Il est composé de la 5e Armée des États-Unis, de la First Air Force (en) et du United States Fleet Forces Command.
Le 25 novembre 2002, le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis est créé dans le cadre du Homeland Security Act. Son objectif est d'organiser et d'assurer la sécurité intérieure du pays, il comprend actuellement de nombreuses agences dont le United States Coast Guard, le Federal Protective Service, le United States Secret Service, la Federal Emergency Management Agency, la Transportation Security Administration et la United States Border Patrol.
Une zone sécurisée (Air Defense Identification Zone) a été créée le 10 février 2003 qui restreint l'accès à l'espace aérien de l'aviation générale à moins de 18 000 pieds autour de la ville de Washington. Depuis le 30 août 2007, elle couvre un rayon d’environ 24 kilomètres de la capitale des États-Unis soit trois à cinq minutes de vol selon les appareils198.

Procédures judiciaires

Des centaines de plaintes ont été déposées par des victimes des attentats contre plusieurs personnes, États, sociétés et organismes aux États-Unis et à l'étranger.
Le 5 novembre 2001, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès du Parquet de Paris par la famille de Thierry Saada, une des quatre89 victimes françaises des attentats199.
Le 15 août 2002, environ 600 proches des victimes déposent une plainte devant le tribunal fédéral de Washington contre sept banques étrangères, huit fondations islamiques, huit particuliers dont trois membres de la famille royale saoudienne (Prince Sultan Ben Abd el-Aziz, ministre de la Défense, Prince Turki al-Fayçal al-Saoud, ancien chef du renseignement et Prince Mohammad al-Fayçal al-Saoud, directeur de la Faisal Islamic Bank), deux entreprises et contre le gouvernement soudanais, accusés d'avoir financé Al-Qaïda200.
Une autre le 3 septembre 2002 à la cour du district sud de New-York201.
Des actions judiciaires ont été autorisées en septembre 2002 par le juge Alvin Hellerstein contre les compagnies aériennes dont les avions ont été détournés, Boeing ainsi que les propriétaires du World Trade Center pour n'avoir pu prévenir les attentats ainsi que contre le Port Authority of New York and New Jersey qui n'a pu fournir de plans d'évacuation appropriés202.
Le juge fédéral Harold Baer a déclaré l'Irak coresponsable avec Al-Qaïda des attentats du 11 septembre dans son arrêt du 7 mai 2003 et a accordé 104 millions de dollars (92 millions d'euros) de dommages et intérêts aux familles de victimes des attaques du 11 septembre203 et le 22 septembre 2005, un juge fédéral new-yorkais, Richard Casey, a reçu la plainte déposée contre l'International Islamic Relief Organization, une organisation caritative impliquée dans le financement de réseaux islamistes.
Aux États-Unis, la seule personne à avoir été jugée jusqu'à présent pour son implication directe avec les attentats du 11 septembre est le Français Zacarias Moussaoui. Arrêté moins d'un mois avant les attaques, il a été accusé par les autorités fédérales américaines d'avoir eu connaissance des attentats à venir mais de n'avoir pas communiqué ses informations. Le 3 mai 2006, au terme de deux mois de procès, il a été reconnu coupable par le jury du tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie de six chefs d'accusation de complot en liaison avec les attentats terroristes du 11 septembre et condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine.
En Allemagne, le marocain Mounir al-Motassadeq arrêté le 28 novembre 2001, est condamné une première fois à quinze ans de prison en 2003 pour complicité dans ces attaques. Remis en liberté en février 2006 après que sa condamnation a été cassée, il voit sa première peine confirmée par le tribunal de Hambourg le 8 janvier  2007204.
En Espagne, le Syrien Imad Eddin Barakat Yarkas, chef de la cellule locale d'Al-Qaïda est arrêté le 13 novembre 2001, inculpé de conspiration en vue des attentats de septembre 2001. Il est condamné le 26 septembre 2005 à vingt-sept ans de prison205.
Khalid Cheikh Mohammed et Ramzi ben Al-Shaiba206, soupçonnés d'être les organisateurs des attentats, sont en détention à Guantanamo depuis septembre 2006. Ils avaient revendiqué l'organisation logistique des attentats dans un entretien accordé en mai 2002207 et diffusé à la télévision qatarie Al-Jazira les jeudi 5 et dimanche 8 septembre 2002208. En mars 2007, ils passent devant une commission militaire chargée de déterminer leur statut209. Leur procès devant un tribunal militaire américain installé dans la base navale américaine de Guantánamo avec trois autres coaccusés s'est ouvert le 5 juin 2008210. Le Monde souligne que « les audiences se tiennent dans le cadre d'une justice militaire d'exception »211. Khaled Cheikh Mohammed, Ali Abd al-Aziz Ali et Wallid ben Attash ont plaidé coupable le 8 décembre 2008212. En novembre 2009, à la suite de la décision de fermer Guantánamo, leur procès devant une cour civile, le tribunal fédéral de New York, a commencé213.

Retombées économiques

La plupart des analystes économiques considèrent que les attentats du 11 septembre ont été à l'origine d'un ralentissement économique significatif (ou de l'amplification du freinage important qui avait été amorcé par l'éclatement de la bulle Internet en l'an 2000).
Les attaques ont eu un impact économique important sur les États-Unis et les marchés mondiaux. La Bourse de New York (NYSE), le American Stock Exchange (AMEX) et le NASDAQ n'ont pas ouvert le matin du 11 septembre 2001 et sont restés fermés jusqu'au 17 septembre. Lors de la réouverture des marchés boursiers, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a chuté de 7,1 % et le NASDAQ de 6,5 %214. Les marchés ont clôturé la semaine du 17 au 21 septembre avec de fortes chutes. En effet le Dow Jones a chuté de 1 369,70 points (14,26 %) pour finir à 8 235,81 points, le S&P 500 de 27,54 points (11,6 %) pour finir à 965,03 points et le NASDAQ de 272,11 points (16,1 %) pour finir à 1 423,19. Ce fut la pire semaine enregistrée par le Dow Jone depuis la Grande Dépression215.
Selon le « WorldEconomic Report » du Fonds monétaire international de décembre 2001, l'US National Income and Products Accounts évalue les destructions et les dépenses qui leur sont directement liées, après le 11 Septembre, à 24,1 milliards de dollars américains216.
Le 23 mai 2007, sept assureurs des tours du World Trade Center ont trouvé un accord extra-judiciaire avec le promoteur du complexe du World Trade Center, Larry Silverstein. Les compagnies Swiss Re, Travelers Companies, Zurich American Insurance Company, Allianz Global Risks Insurance Company, Employers Insurance Company of Wausau, et Royal Indemnity Company paieront au total 2,1 milliards de dollars au lieu des 7 milliards réclamés après les attentats217,218.
Plus de 40 000 employés se sont retrouvés au chômage et des milliers d'entreprises (particulièrement dans le secteur tertiaire) ont disparu ou subi des pertes considérables à la suite de la destruction de ce centre d'affaires, qui était l'un des plus actifs de la planète. De nombreuses compagnies ont quitté Downtown pour s'installer à Brooklyn, Midtown, ou dans le Connecticut219.
Les compagnies aériennes mondiales, surtout celles des États-Unis, déjà en difficulté depuis quelques années, ont largement souffert de la chute de fréquentation de leurs lignes et des travaux de sécurité entrepris après ce quadruple détournement, malgré les aides des pouvoirs publics. Les primes d'assurance des immeubles et celles des avions de ligne ont fortement augmenté.

Mémoriaux

Le Tribute in Light est une installation de 88 projecteurs mis en place le 11 mars 2002 sur le toit du Battery parking Garage, près du site du WTC. Les projecteurs sont dirigés vers le ciel et sont disposés en deux carrés, ils créent ainsi deux faisceaux de lumières verticaux dans le ciel rappelant les tours jumelles224.
Le National September 11 Memorial & Museum at the World Trade Center est une corporation à but non-lucratif dont la mission est de réaliser un mémorial et un muséum sur le site du World Trade Center. Portant le nom de National September 11 Memorial & Museum, le mémorial sera érigé à la mémoire des victimes des attentats du 11 septembre 2001 ainsi que des attentats du 26 février 1993225.
La zone du crash du vol UA 93 près de Pittsburgh en Pennsylvanie accueille le Flight 93 National Memorial en hommage aux 40 passagers et membres d'équipage qui sont morts en tentant de stopper les terroristes226.
Le 14 novembre 2001, le congrès vote une résolution désignant chaque 11 septembre comme Patriot Day ; jour de recueillement à la mémoire des victimes des attaques terroristes. Ainsi chaque année, le président des États-Unis appelle le peuple Américain à observer un moment de silence227.
En septembre 2003, vingt-quatre tonnes d'acier récupéré sur le site du WTC sont utilisées pour la construction du USS New York (LPD-21), un navire de guerre de la classe San Antonio, rebaptisé ainsi en la mémoire des victimes228.

Renouveau du site


Le One World Trade Center (à gauche) en construction et le 7 World Trade Center (à droite) en mai 2011.
Article détaillé : Site du World Trade Center.
Plus d'1,8 million de tonnes de débris et gravats ont été enlevées du site du World Trade Center229. En 2004, l'ancien site du World Trade Center, rebaptisé ground zero, est déblayé et prêt à accueillir une nouvelle construction, la Freedom Tower, pour laquelle un concours architectural a été ouvert pour un mémorial, un lieu de vie et d'activités.
Un nouveau 7 World Trade Center a été inauguré en 2006 mais en 2008, « malgré le vacarme des grues et des pelleteuses, pas un seul des ambitieux projets de reconstruction n'a émergé à quatre ans de la date officielle de finalisation »230.
Le projet de reconstruction du site prévoit la construction d'ici 2013 de six nouveaux buildings: le One World Trade Center (Freedom Tower), le 200 Greenwich Street (Tower 2), le 175 Greenwich Street (Tower 3), le 150 Greenwich Street (Tower 4), le 130 Liberty Street (Tower 5) et le 7 World Trade Center dont la reconstruction s'est achevée en 2006. Le site accueillera aussi le National September 11 Memorial & Museum.
C'est sur ce site, ainsi qu'à Times Square et devant la Maison-Blanche, que des milliers d'américains ont manifesté leur joie, les 1er et 2 mai 2011, après l'annonce de la mort d'Oussama ben Laden.ICTS Technologies, une filiale du groupe, a mis au point un système permettant de détecter les "individus suspects" dans les aéroports avant même qu'ils ne se présentent au guichet d'enregistrement. La compagnie ne précise pas sur quels critères est basée cette technique de dépistage, mais il est probable qu'une personne ayant le "type arabe" a plus de chance d'éveiller les soupçons que... disons un Norvégien. Il est recommandé aux Juifs au "faciès oriental" de bien ouvrir leur col de chemise pour que l'homme du Shin Beth puisse voir leur étoile de David et qu'il ne les confonde pas avec de vulgaires goyim potentiellement terroristes.
trajectoires des avions le 11 Septembre 2001
A 8 h 20, le premier avion (AA 11 Boston-Los Angeles) se trouve au-dessus d'Albany, à quelque 250 km au nord de la ville de New York. Au lieu de maintenir le cap en direction de l'ouest, l'appareil effectue un virage à 90 degrés vers le sud. L'US Air Force aurait dû être au courant de cette anomalie quelques instants plus tard, soit vingt-cinq minutes avant le premier crash. De deux choses l'une : ou bien les mesures de sécurité valables en pareil cas n'ont pas fonctionné (pour quelle raison ?), ou bien les événements ne se sont pas du tout déroulés comme on nous le décrit. (image source: Time Magazine)
Peu avant neuf heures, nouvelle anomalie: le deuxième avion (UA 175 Boston-Los Angeles) dont l'itinéraire de vol passe plus au sud, est à quelques dizaines de kilomètres à l'ouest de New York, mais au lieu de poursuivre sa route, il dévie vers le sud, puis vers le nord-est en direction du WTC. Le premier crash a eu lieu dix minutes plus tôt; la FAA et l'US Air Force sont censées être en état d'alerte depuis trente-cinq minutes. Et pourtant, rien n'est fait pour empêcher une répétition de la catastrophe.

A peu près à la même heure (quelques minutes avant neuf heures), le troisième avion (AA 77 Washington-Los Angeles) qui survole alors le sud de l'Ohio, fait subitement demi-tour. Là non plus, personne ne semble prendre la chose au sérieux. L'appareil parcourt sans encombre les 500 kilomètres qui le séparent de la capitale et s'écrase sur le Pentagone quarante minutes plus tard. Une heure et quinze minutes se sont écoulées depuis la première alerte. Ce n'est que quelques minutes après que les premiers chasseurs décollent de l'Andrews AFB, une base militaire située à quinze kilomètres du Pentagone et dont le rôle est de protéger le siège du gouvernement.

Vers 9 h 25, le quatrième avion (UA 93 Newark-San Francisco), se trouve au sud de Cleveland, Ohio, lorsqu'il fait lui aussi un demi-tour presque complet, direction Washington. Il terminera sa course 45 minutes plus tard dans une zone rurale de Pennsylvanie, à 250 km de la capitale, une heure et cinquante minutes après la toute première alerte.

Est-il concevable que le système de défense de l'unique superpuissance mondiale ait montré de telles "lacunes" ? Si tel avait été le cas, gageons que bien des têtes seraient tombées. Il en fallait beaucoup moins pour que les responsables soient accusés de haute trahison et traduits devant des tribunaux militaires. Pourtant, il n'en a rien été : personne ne semble avoir été sanctionné, pas même le moindre petit lampiste.  Qui a donné l'ordre de non-intervention ?... (Intercepter des appareils civils "dévoyés" est chose courante pour l'armée de l'air américaine. Rien qu'en 2001, avant le 11 septembre, on a enregistré 62 opérations de ce genre. Jamais le délai d'intervention n'a excédé dix à quinze minutes.)

Sur son site Internet, la FAA se décerne elle-même des lauriers pour son action du 11 septembre, menée selon elle avec ingéniosité, compétence et audace ("ingenuity, skill and guts"). Bien sûr, elle ne fait pas allusion à ce qui s'est passé entre 8 h 20 et 10 h 10 ce matin-là, mais au fait qu'elle ait "réussi à faire atterrir en toute sécurité les 4500 avions qui se trouvaient dans l'espace aérien des États-Unis" lorsque celui-ci a été fermé à tout trafic, une fois que tout était terminé.
  • Comment sait-on que les avions ont été détournés ? Les seules "preuves" reposent sur des appels téléphoniques effectués par certains des passagers. L'appel de Barbara Olson, une commentatrice de CNN qui se trouvait à bord du vol AA 77 (Pentagone), est décisif pour la version officielle des faits. Malheureusement, il est fortement sujet à caution. Barbara Olson, dont on nous dit qu'elle avait oublié chez elle son téléphone mobile et ses cartes de crédit, aurait passé un coup de fil en PCV à son mari, Théodore Olson, qui est procureur général des USA*. Or, il est techniquement impossible d'utiliser les téléphones de bord encastrés dans les dossiers des sièges, sans y introduire au préalable une carte de crédit. Un appel en PCV est par conséquent inutile et exclu. En outre, le fait qu'un indice aussi essentiel nous soit communiqué par un homme proche du pouvoir peut paraître pour le moins étrange, quand on songe à la manie du secret qui prévaut dans tous les domaines. On ne serait pas étonné d'apprendre qu'il s'agit là d'une "fuite" intentionnelle. Pour ce qui est des autres appels, provenant paraît-il de téléphones mobiles, il est plus que douteux que de telles communications soient réalisables depuis un avion volant à 10.000 mètres d'altitude, à la vitesse de 800 km/h - voir les résultats de tests effectués par le professeur canadien A. K. Dewdney. **
  • Si la version officielle est vraie, comment des hommes armés de couteaux en plastique ou de cutters ont-ils pu s'emparer de quatre avions ? Et si d'autres armes ont été utilisées, qui les a placées à bord ?
  • Comment trouver quatre candidats au suicide capables de piloter des Boeing ? Quelques heures de vol sur un Cessna ne devraient pas suffire, d'autant que les écoles américaines où les mystérieux kamikazesont, semble-t-il, pris des leçons s'accordent à souligner leur manque total d'aptitude. Si des "terroristes arabes" étaient vraiment aux commandes des avions du 11 septembre, quelle compagnie aérienne, quelle armée de l'air a assuré leur formation ? Il est beaucoup plus réaliste d'imaginer que les avions ont en réalité été télécommandés de l'extérieur, et guidés par homing vers des radio balises préalablement placées dans les cibles (les 2 tours jumelles, le pentagone, la maison blanche). Les pirates ont été pris à leur propre piège par plus malins qu'eux...
  • Pourquoi les pilotes n'ont-ils pas alerté le contrôle aérien dès que les détournements se sont produits ? Tout pilote de ligne sait qu'à la moindre suspicion d'acte terroriste, il doit modifier le code transpondeur et l'avion (le code qui sert à l'identifier sur les écran radar) et émettre le code 7500, "HJCK" : il suffit de tourner une molette sur le tableau de bord. Pourquoi ne l'ont-ils pas fait ?

Les tours jumelles

A 8h46 et 40 secondes, heure de new york , la tour nord du WTC est frappée par le vol 11 de United Airlines, entre le 93ième et le 99ième étage. Un peu plus tard, les autorités du port de New York annoncent que le bâtiment 2 est en sécurité et qu'il est inutile de l'évacuer... Plusieurs dizaines de personnes remontent dans leur Bureau... A peine plus tard, à 9h03, le vol UA 175 Percute la tour Sud au niveau du 78ième étage. Comme la première, cette tour prend feu mais ne s'effondre pas immédiatement (elle ne le fera qu'à 10h28) : à peine si elle s'est légèrement balancée au moment du crash.  Pourquoi ? Parce ce que ces deux tours avaient été conçues pour résister à un impact d'avion gros porteur. Les tours étaient extrêmement solides, avec une énorme armature d'acier dans le noyau central. Jamais elles n'auraient du s'effondrer, même après un incendie tel que celui qu'elles ont subi. 
 
Regardez les images : Le fuselage de l'avion passe en fait à coté du noyau central, ne rencontrant sur son chemin que des cloisons et le béton des planchers. Les ailes et les réacteurs traversent aussi le bâtiment de part en part, et l'essentiel du kérosène, entraîné par son élan, ressort de l'autre coté et brûle en fait à l'extérieur du bâtiment, avec une intense fumée noire. Le peu de kérosène qui reste à l'intérieur brûle lentement faute d'oxygène, dégageant une chaleur de quelques centaines de degrés seulement, bien loin du point de fusion de l'acier : le noyau de la tour reste presque aussi solide qu'avant. Ce qui brûle ensuite jusqu'à l'effondrement, ce sont les documents, meubles etc, situés dans les bureaux. En aucun cas cela n'aurait subi à faire s'écrouler un immeuble en acier comme l'étaient les tour jumelles.
L'acier chauffé se déforme, il ne se déchire pas, ne s'effondre pas...  Pourtant, Les deux tours jumelles (et aussi la tour 7 du complexe WTC, qui n'avait pas été frappée par un avion) se sont bel et bien effondrées, toutes droites, sans se pencher, la tour 1 en premier, 56 minutes après l'impact... Pourquoi ? Il n'y a qu'une réponse possible : les trois tours avaient été sabotées préalablement aux deux impacts : des chapelets d'explosifs avaient été installés contre les piliers de soutènement. Bilan : 3000 morts.
Ici je vous entends dire : Impossible ! On ne peut proférer une affirmation aussi monstrueuse sans preuves. OK, mais des preuves, il y en a !
Je ne suis pas seul à le dire : les trois tours n'ont pu s'effondrer que suite à des démolitions contrôlées, autrement dit un dynamitage (façon de parler car l'explosif utilisé a probablement été de la thermite, bien plus indiquée que la dynamite pour démolir une structure en acier). "Nous arrivons à une conclusion terrifiante : l’attentat aurait pu être organisé et orchestré par quelqu’un au sein du gouvernement américain", a déclaré Richard Gage, membre de l’Institut américain des architectes et principal auteur d’un appel à lancer une nouvelle enquête qui sera adressé au Congrès.  De nombreux témoins (118 au total !) disent avoir entendu (et même vu les éclairs) une série de détonations à la base des tours juste avant l'effondrement. Pour réaliser une telle démolition contrôlée, il faut cisailler avec un timing très précis de très nombreux éléments de structure du bâtiment au moment où il s'effondre, mais il faut aussi couper net ces structures à la base de l'édifice. sur certains films pris par des témoins, on voit très nettement de la fumée monter de la base de la tour qui se situe au premier plan alors que les supposés avions de ligne ont frappé les deux bâtiment à une grande hauteur.

Regardez : on voit très bien les poutres coupées net. Aucun incendie ne peut provoquer des résultats pareils. Au contraire, ce genre de coupure nette est typique d'une procédure de démolition contrôlée à la thermite, en utilisant la technique de la "charge creuse".
Les tours jumelles du World Trade Center de New York se sont effondrées suite à des explosions, et non pas en raison de l'incendie qui s'est déclenché après que les avions détournés par les terroristes se sont écrasés sur le bâtiment, selon un groupe d'experts.
"L'affaissement des tours jumelles possède toutes les caractéristiques d'un effondrement dû à une explosion, et rien ne laisse penser qu'il ait été provoqué par un incendie", ont affirmé les experts du groupe "Architectes et ingénieurs pour la vérité sur les attentats du 11 septembre". Auparavant, l'enquête avait conclu que l'incendie avait provoqué l'effondrement des tours.
Selon les experts, le fait que les tours se sont effondrées très rapidement confirme la version selon laquelle les tours ont explosé après le choc provoqué par les avions
En outre, les bruits d'explosions à l'endroit de l'impact des avions ont duré une seconde et des éclairs étaient visibles, ce dont peuvent témoigner les 118 personnes interrogées ainsi que des journalistes.
La pulvérisation du béton dans les airs, les nuages de poussière et le fait que les structures des bâtiments n'ont pas empêché l'effondrement, "qui s'est produit en chute libre", confirment également le fait que les tours jumelles ont explosé. En outre, selon les experts, c'est ce dont témoigne également l'onde de choc qui s'est étendue jusqu'à cent mètres du point d'impact, et la destruction presque intégrale des bâtiments.
Sur le lieu de l'effondrement, sous les décombres, les pompiers ont découvert quelques tonnes de métal fondu et figé, ce qui ne pouvait avoir lieu que suite à l'utilisation d'un mélange explosif contenant de la thermite. Le kérosène, même en énorme quantité, ne peut pas atteindre une température suffisante pour fondre l'acier comme cela..
En outre, le professeur Steven Jones a découvert des traces de thermite, matière utilisée dans l'armée, dans le métal figé et dans les prélèvements de poussière réalisés sur le lieu de l'effondrement des tours.
Les experts du département américain de déminage ont noté une oxydation et une fusion inter-granulaire extrêmement rapide du métal.
La théorie de l'explosion est encore confirmée par le fait qu'environ mille corps n'ont pas été retrouvés, et que 700 fragments d'os ont été découverts sur les bâtiments environnants. De plus, pas un seul cas de destructions liées à l'incendie n'a été recensé.
"Six ans après, nous ne connaissons pas encore toute la vérité sur ce qui s'est passé ce jour-là. Mais nous sommes sûrs d'une chose: la version officielle soutenue par l'administration Bush et la commission 9/11 est erronée. C'est faux, nous le savons", a déclaré Bob Bowman, expert en sécurité nationale.
cf http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=21050
fin 2008, Aux États-Unis, « Les Scientifiques pour la vérité sur le 11 septembre » (Scholars for 9/11 Truth), contestent la version officielle des attentats du 11 septembre, qui selon eux, « viole les principes de la physique et de l’ingénierie ».
Après plusieurs années de recherche, de publication d’articles et de livres, cette association d’universitaires, regroupant des personnalités du monde scientifique et militaire, est persuadé que le World Trade Center n’a pu être détruit que par démolition contrôlée.
Leurs enquêtes les ont convaincu que le gouvernement états-unien n’était pas seulement au courant de ces attentats, mais les a planifié. Ils tentent désormais par tous les moyens d’informer leur peuple par l’organisation de conférences et la diffusion d’articles.
Cette association, qui regroupe une cinquantaine de personnalités a été fondée par David Ray Griffin, ancien professeur de théologie, auteur de The New Pearl Harbor (2004) et The 9/11 Commission report : omissions and distorsions (2004).
Elle est animée par Morgan Reynold, professeur émérite d’économie à l’Université A&M du Texas, ancien conseiller du président Georges W.Bush.
Elle est soutenue par Andreas Von Bülow, ancien ministre allemand de la recherche et des technologies, auteur de Die CIA und der 11. September. Internationaler Terror und die Rolle der Geheimdienste et membre d’Axis for Peace.
En 2005, le milliardaire Jimmy Walter avait offert 1 million de dollars à qui prouverait que les Tours jumelles auraient pu s’écrouler sans recours à des explosifs. Même les experts officiels avaient renoncé à concourir. Le prix n’a jamais été réclamé.

Le comportement de GW Bush

Bush a Saratosa le 11 septembreCe jour-là, Bush se produit dans une école primaire de Sarasota (Floride). Des écoliers de deuxième année (CE1) montrent au "président" ce dont ils sont capables. Le visiteur s'étonne : "Ils lisent vraiment très bien, on dirait des élèves de sixième." GWB - qui, comme chacun sait, n'a pas inventé l'eau chaude - doit songer à ses propres difficultés lors de l'apprentissage de la lecture, vers l'âge de dix ans...

A 9 heures 05, un homme de sa suite vient lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Il lui annonce sans doute qu'un avion s'est écrasé sur la tour nord du WTC* vingt minutes plus tôt, et un autre sur la tour sud il y a tout juste deux minutes. Bush, impassible, ne manifeste aucune réaction. Les caméras, toujours présentes, ont filmé la scène; elles nous montrent un regard "présidentiel" vide et inexpressif. "Sombre" diront les journalistes serviles. L'image qu'offre Bush au monde entier à cet instant est celle du parfait abruti. Les conseillers de la Maison Blanche ont dû penser que le tableau était propre à émouvoir l'Amérique - ce qui en dit long à la fois sur les conseillers et sur l'Amérique...

* Selon certains journaux, Bush aurait été informé du premier crash en arrivant à l'école ou juste avant. Si c'est bien le cas, son comportement n'en est que plus étrange.

Quoi qu'il en soit, la nouvelle qu'on vient de communiquer au "président" n'est pas assez importante pour qu'il interrompe sa visite. Pendant vingt bonnes minutes, il va continuer de bavarder avec les enfants de Sarasota. Entre l'histoire d'une gentille petite chèvre et la tragédie de New York, l'homme "le plus puissant de la planète" a opté pour la chèvre.

Quelques minutes après 9 heures, le Pentagone savait déjà que trois avions avaient été détournés et que deux d'entre eux avaient détruit les plus grands gratte-ciel de New York. Plus qu'il n'en fallait, donc, pour déclencher sur-le-champ l'état d'urgence le plus complet qui soit - et pour que le "président et commandant en chef des armées" accorde toute son attention aux développements en cours. Mais de toute évidence, rien de tel ne s'est produit... A 9 h 30, après intervention de ses conseillers, Bush se réveille et tient une conférence de presse au cours de laquelle il annonce ce que tout le monde sait déjà depuis trois quarts d'heure.

Ce comportement étrange donne à penser que certains responsables savaient d'avance ce qui allait se passer et qu'ils ont veillé à ce que Bush ne soit mis au courant de la situation réelle que peu à peu, et avec un certain retard.

Ce qui n'empêchera pas le mythomane de la Maison Blanche de prétendre quelques mois plus tard qu'il a vu sur un écran de télévision, à son arrivée à l'école de Sarasota (c'est-à-dire vers 8 h 50 - 8 h 55), des images montrant le premier Boeing en train de percuter la tour nord du WTC - alors que de telles images n'ont été diffusées que plus tard.

An Interesting Day - une compilation très détaillée réalisée par Allan Wood et Paul Thompson (Center for Cooperative Research). On notera que quelques minutes après le premier crash, alors que radios et télévisions venaient à peine d'annoncer ce qu'elles considéraient comme un accident, George Tenet, le chef de la CIA, savait déjà qu'il s'agissait d'une attaque et qu'il fallait y voir l'oeuvre de Ben Laden.

Après avoir quitté Sarasota, l'avion présidentiel Air Force One prend d'abord la direction de Washington, mais est redirigé vers la base militaire de Barksdale (Louisiane). Malgré l'extrême danger qui menace l'Amérique ce jour-là, aucune protection aérienne n'est prévue pour le numéro un. Ce n'est que deux heures plus tard que les premiers F-16 seront disponibles. Ils viennent d'Ellington (Texas), alors que les chasseurs basés en Floride auraient pu et dû rejoindre Sarasota en quelques minutes.

On ignore ce que Bush est censé faire à Barksdale - peut-être prendre un hélicoptère pour Crawford (Texas) où se trouve son ranch ?... Apparemment non, car deux ou trois heures plus tard, son avion repart - sous bonne escorte cette fois - vers la base militaire d'Offut (Nebraska), une base qui dispose d'un abri antiatomique.* A quoi rime cette odyssée ? Veut-on effrayer Bush pour mieux le "protéger" ?   Faire pression sur lui, lui expliquer ce qu'il doit faire, éviter qu'il ne commette quelque bévue gênante pour ceux qui tirent les ficelles ?...   Qui sont ces gens ?...   Toujours est-il que dès qu'ils ont la situation bien en mains, Bush refait surface, revient à Washington et reprend son rôle de "président".   Le "vice-président" Cheney disparaît lui aussi, mais contrairement à son "chef", il reste "caché". Comment faut-il interpréter cette disparition ?   (Certains commentateurs américains suggèrent avec un clin d'oeil que Cheney met à profit ses loisirs forcés pour détruire tous les documents compromettants qui prouvent sa responsabilité dans les scandales Halliburton et Enron.)

* A l'heure où ont lieu les attentats de New York, une étrange réunion se déroule sur cette base militaire d'Offut. Le multimilliardaire Warren Buffett, la 2ème fortune des USA, y reçoit les principaux PDG de grandes sociétés ayant leurs bureaux au WTC, pour une "rencontre de bienfaisance". George W. Bush les rejoint dans l'après-midi.

Le bâtiment 7

L'effondrement spectaculaire des tours jumelles a un peu occulté celui du bâtiment WTC 7, bien moins connu en France. La tour 7 faisait 200 mètres de haut et 41 étages (en gros, l'équivalent de la tour montparnasse à Paris). Elle n'a été percutée par aucun avion. Elle s'est effondrée sur elle-même 7 heures après la seconde tour, en moins de 7 secondes, sans raison apparente. Pourtant, aucune mention de cet effondrement ne figure dans le rapport de la commission d'enquête.  Sept ans plus tard, le gouvernement n'a toujours pas publié (alors qu'il l'avait promis) le rapport sur cet effondrement.
Le bâtiment abritait exclusivement des agences gouvernementales et des institutions financières. On peut citer le conseil régional de l'IRS (service des impôts américains), les services secrets US (qui occupaient 2 étages, les 9 et 10) , la CIA, la "securities & exchange
La cause officielle de l'effondrement du building 7 est l'incendie. Mais il se trouve que, jamais, dans toute l'histoire des gratte-ciels, un gratte-ciel à architecture métallique (comme l'était le "7") ne s'est effondré suite à un incendie. Le fer résiste au feu.  Les pompiers le savent bien, et ils ont pour consigne, lors de l'incendie d'un bâtiment à architecture métallique, de pénétrer sans hésitation à l'intérieur pour sauver des rescapés et éteindre le feu. L'effondrement du bâtiment 7 nécessitait donc une étude sérieuse. Non seulement celle-ci n'a pas eu lieu, mais  tous les débris ont été évacués très vite, bien plus vite que ceux des autres tours. Les débris métalliques ont été vendus à une société asiatique et ont quitté le pays. Plus aucune preuve de dynamitage... pratique.

De plus, alors que ce bâtiment est relativement large, l'effondrement est totalement symétrique. Le bâtiment s'est affaissé littéralement sur lui-même. Si l'incendie en avait été la cause, une partie aurait du céder d'abord, le reste ensuite, entraînant un effondrement non symétrique. Au contraire, lors d'une destruction contrôlée, l'effondrement est symétrique. De plus, la termithe,  capable de créer une température de 2000°C, est la seule source de chaleur capable d'expliquer le fait que, plusieurs jours après l'effondrement, il subsistait des morceaux de fer fondu et encore rougi ! Dans les démolitions contrôlées, on ajoute généralement du sulfure pour accélérer l'effet destructif sur de l'acier (on appel cet explosif de la thermate). Or du sulfure a été détecté dans les débris.

Il est probable que, compte-tenu de ses occupants un peu particuliers, le bâtiment 7 avait été "pré-câblé" avec des explosifs en vue de sa destruction future. Après tout, les suisse ont bien installé des explosifs dans  leurs tunnels routiers pour pouvoir les détruire en cas d'invasion ;  (c'est peu connu, mais c'est vrai).. Le 15 septembre 2006, Georges W Bush commet un singulier Lapsus en indiquant qu'il y avait des bombes dans les tours du WTC...  Hypothèse : L' implosion de l'immeuble par des explosifs est télécommandée depuis l'extérieur. L'effondrement du building permet d'éliminer tous ceux qui sont au courant de la machination, tout du moins de son premier volet. Une atrocité de plus.

Le pentagone

crash sur le pentagone, 11 septembre 2001
Il parait pratiquement impossible de continuer de prétendre que c'est un Boeing 757 qui a frappé le Pentagone. De nombreuses personnalités américaines mettent cela en doute. L'analyse du plan du vol  AA77, déduite des données de ce qui est censé être la boite noire de l'appareil (fournie par les officiels américains 3 ans après l'évènement) cadre aussi mal avec un détournement de cet appareil, en quatre minutes, par des terroristes " armés de cutters ".  La photo ci-dessus a été prise le lendemain du 11 septembre. Le gazon intact juste après l'attaque du 11 septembre sur le pentagoneL'effondrement du bâtiment est dû à l'incendie qui s'est allumé après l'impact. En réalité l'impact en lui-même n'a pas causé énormément de dégâts.

La photo juste en dessous montre que le gazon devant le bâtiment était... intact juste après l'impact. Où est l'avion ? On sont les débris des ailes et des réacteurs ? Aucune trace.

Si ça n'est pas un Boeing 757 qui a frappé le Pentagone serait-ce, si on en croit le fameux lapsus de Rumsfeld : "they shot down the plane over pensylvania", et l'opinion de militaires américains un ... missile ? Dans ce cas, des terroristes islamistes auraient-ils été capables de mettre en oeuvre un missile de croisière (par exemple du type Tomahawk) à partir du territoire américain, lequel aurait opéré son approche finale au ras des toits avant de frapper le Pentagone, à une altitude de l'ordre du mètre ? Cela paraît douteux.

Si on regarde alors avec ce même scepticisme les autres " cas de détournements " on relève un lot impressionnant de faits intrigants et suspects. Les appareils qui ont frappé les tours du World Trade center étaient-ils réellement des avions de ligne ? Si oui, pourquoi l'un d'eux portait-il sous le ventre un objet aussi protubérant ? Que sont devenues les boites noires de ces deux appareils ? Pourquoi cette lueur, captée par trois caméras vidéo situées en trois points différents, apparaissant sur la paroi du bâtiment, une fraction de seconde avant l'impact ?  Où sont les traces des impacts des ailes et des moteurs ?

Hypothèse ; le vrai vol AA77 aurait été en réalité abattu en vol au dessus de l'Ohio, car il ne ne suivait plus sa trajectoire (c'est à dire en fait ni la trajectoire de son plan de vol,  ni celle qu'il aurait dû suivre dans le scénario de détournement imaginé par le Cartel). C'est un missile américain qui a frappé le pentagone, et on fait croire qu'il s'agit du vol AA77. Mais pourquoi ? Pourquoi vouloir à tout prix démolir une partie du pentagone ?  La réponse réside peut-être dans cette question : les occupants de la partie détruite seraient  précisément les militaires au courant des actions du Cartel. Comme pour le building WTC 7, une autre manière d'éliminer les témoins gênants...

Le Vol UA93

Les 41 passagers et membres d'équipage du vol United Airlines 93 sont, pour les américains, des héros : ils décidèrent de faire le coup de poing en vol contre les pilotes-suicides. Le quatrième avion détourné n'atteignit jamais sa cible et fut retrouvé pulvérisé sur une colline de Pennsylvanie, entre Pittsburgh et Philadelphie.

Ce matin-là, c'est par téléphone portable que le Boeing 757 de la ligne Newark-San Francisco apprend que deux autres avions civils ont percuté les tours de Manhattan. Dans le cockpit, Al Qaida a déjà pris les commandes. Les passagers se savent condamnés. Ils décident de reprendre le contrôle de l'appareil. Par téléphone encore, ils préviennent le sol. Parmi eux, Todd Beamer, hommes d'affaires de 32 ans, lance son fameux «Let's roll!» (En Avant!)
le cratère d'impact du soit disant vol UA93 le 11 septembre 2001
La première interrogation est la cible assignée à l'appareil. Était-ce la Maison Blanche? Dans ses derniers moments, l'appareil suivait un cap qui aurait pu l'amener à Washington. Mais George W. Bush était à Sarasota, en Floride, ce que les pirates savaient sans doute.

Les circonstances de la destruction du Boeing 757 suscitent le second mystère. S'est-il écrasé? A-t-il explosé? A-t-il été détruit? Le courage des passagers est établi. Ce qui est moins sûr, quitte à gêner la légende, c'est l'aboutissement de leur projet. Pour la presse américaine, il fait peu de doute qu'il y a eu lutte à bord et que dans la confusion, l'avion a fini par percuter la colline de Shanksville.

Reste un long blanc dans les communications qui précèdent la fin. Les autorités fédérales ont récupéré l'enregistreur de vol, mais gardent secrètes les huit dernières minutes. Un scénario alternatif est que les pirates, dépassés, ont fait sauter l'avion en vol.

L'autre serait plus embarrassant: un des chasseurs F- 16 a décollé de la base aérienne d'Andrews (Washington) à 9h35, à peu près au moment où le Boeing 757 est apparu détourné. A vitesse supersonique, le F- 16 aurait eu le temps d'intercepter le vol 93, finalement porté manquant à 10h06, à 300 km de la capitale. Plus tard, le vice-président Dick Cheney a confirmé que l'ordre était donné d'abattre tout appareil civil menaçant, ajoutant qu'il n'avait pas été nécessaire de l'exécuter.  La réalité est sans doute différente. Il est probable que le vol UA93 a été abattu par ce F16.

Mais pourquoi l'appareil qui s'est écrasé en Pensylvanie, au terme d'une chute parfaitement verticale, n'a-t-il laissé qu'un unique trou rond, très semblable à un cratère de bombe ? Où sont les traces des impacts des ailes et des moteurs ? Où sont les débris ? Ce n'est pas le moindre mystère dans ce dossier qui en compte des dizaines.

Après l'attentat

Il n’existe toujours pas de version officielle des attentats du 11 septembre 2001. Aucune enquête judiciaire n’a été ouverte sur les attentats eux-mêmes, ni d’enquête parlementaire d’ailleurs. Tout au plus dispose-t-on d’une version gouvernementale explicitée par un rapport rendu par une commission présidentielle. Le professeur David Ray Griffin, qui a consacré un ouvrage de référence à l’étude de ce rapport, y a relevé 115 mensonges dont il dresse ici la liste. Mais ce n'est pas tout :
  • Toute investigation concernant les membres de la famille et du groupe Ben Laden a été tuée dans l'oeuf. Les intéressés ont pu quitter discrètement le pays sans être inquiétés. Voir cet article du Guardian et ces autres liens.  Michael Moore en parle dans son film Fahrenheit 911.
  • Des fonctionnaires subalternes du FBI qui ont eu vent de certains préparatifs et les ont signalés à leurs supérieurs, n'ont pas été écoutés ou ont été priés de s'occuper d'autre chose. Comme le pense Andreas von Bülow, auteur du livre La CIA et le 11 septembre, cette passivité forcée face aux menées suspectes de militants islamistes couverts en haut lieu, a permis aux comploteurs de mettre en place en toute tranquillité les "indices" suggérant une culpabilité d'Al-Qaïda.
  • L'arrestation de suspects israéliens n'a été que de courte durée. Tous ont été remis en liberté, ont pu regagner leur pays, ou sont restés aux États-Unis. On ne touche pas au Mossad. Lire les détails dans cet article du journal juif new-yorkais Forward. (Cinq ressortissants israéliens "travaillant" pour une entreprise de déménagement leur servant de couverture, ont été arrêtés à Weehawken, dans le New Jersey, face à Manhattan, alors qu'ils fêtaient bruyamment l'attentat contre le WTC. Ce que Forward ne dit pas : c'est un certain Michael Chertoff, ministre de la "Justice" du New Jersey qui a fait relâcher les suspects. Chertoff deviendra en 2005 le patron de la Homeland Security. Et il est, lui aussi, sujet israélien. On voit que la "sécurité" des États-Unis est en bonnes mains.)

    Wayne Madsen, un des rares journalistes investigateurs américains de l'après-11 septembre, est connu pour ses enquêtes extrêmement minutieuses portant sur des questions bien précises. Dans cet article, The Israeli Art Students and Movers Story, il analyse en profondeur l'implication israélienne dans les attentats : déménageurs bidons, pseudo-étudiants des Beaux-Arts et autres "marchands de jouets", fichiers informatiques effacés "par inadvertance", bandes vidéo manipulées, espionnage électronique par l'entremise de sociétés israéliennes établies aux USA, activités suspectes, censure, pressions du lobby sioniste, etc... Quand des "terroristes arabes" sont quelque part, les tireurs de ficelles du Mossad ne sont pas loin. Ce très long article - plus de 400 ko - constitue une mine d'informations sur le sujet. Après l'avoir lu, il est impossible - à moins d'être de mauvaise foi - de nier la complicité des services israéliens dans les atrocités du 11 / 9.
Depuis 2005, c'est l'ensemble de la Homeland Security des États-Unis qui se trouve aux mains de l'état hébreu, puisque Michael Chertoff, le nouveau patron de ce super-ministère, possède la double citoyenneté américano-israélienne - voir plus haut. (Le père de Chertoff était rabbin et sa mère hôtesse de l'air de la compagnie El-Al.)

Le patriot Act

patriot actLa loi symboliquement baptisée USA Patriot Act et adoptée le 25 octobre 2001 presque sans discussion au Congrès, illustre le débat récurrent entre sécurité et liberté. Depuis le 11 septembre 2001, le pouvoir administratif a incontestablement empiété sur le judiciaire, car c'est dans véritable contexte de terreur politique et de guerre que l'administration Bush vient empiéter sur les libertés individuelles au travers de l' « arme guidée laser « (John Ashcroft, Ministre de la Justice) qu'est le Patriot Act. Celui-ci permet  aux autorités de faire toutes recherches "nécessaires" sur la vie privée de personnes "soupçonnées" de terrorisme. En clair, cette loi permet aux service secrets US d'espionner n'importe qui, n'importe quand, n'importe où, d'écouter toutes les conversations téléphoniques, etc. Il est bien évident que ceci est totalement contraire aux principes de démocratie dont se prévaut la nation américaine.
Hypothèse : Le patriot Act était l'un des buts du Cartel en organisant les attentats du 11 Septembre. Pour contrôler le monde, il était nécessaire de contrôler tout le monde. Les attentats pourraient avoir été organisés, en partie, pour faire passer une telle loi. Loin d'être une conséquence du 11 septembre, le Patriot Act pourrait bien être l'une de ses causes.

L'affaire de l'anthrax

psychose à l'Antrax après  le 11 septembrePeu après les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis sombrèrent dans le terreur d’une attaque biologique. De mystérieuses lettres à l’anthrax (bacille du charbon) furent adressées à de célèbres journalistes puis au Congrès. Pour rassurer sa population, ou pour mieux l’affoler, le président Bush déclara ne pas avoir été contaminé. Cédant à la psychose, le pays suspendit une partie de ses activités. Mais ce désastre économique fut une aubaine pour quelques groupes pharmaceutiques liés au régime, qui détenaient le monopole des vaccins et des médicaments.

Hypothèse : Certains dirigeants de labos pharmaceutiques sont des membres du Cartel. Ils ont profité de la psychose post 11 Septembre pour faire des bénéfices, Un petit terrorisme dans dans un grand... Une autre bizarrerie : les membres du congrès visés par les lettres à l'antrax étaient ceux qui étaient opposés au Patriot Act... J'ai du mal à croire que ce soit une coïncidence !

C’est ainsi que, le 16 septembre, cinq jours seulement après les attentats, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, qui semble bien au courant, annonce qu’« une [nouvelle] attaque de terroristes peut arriver à tout moment. (...) Ils peuvent nous menacer de guerre chimique, biologique, de missiles ». Une telle hypothèse n’est pas nouvelle. Déjà, sous Bill Clinton, William Cohen, qui a précédé Rumsfeld à la Défense, évoquait « une hypothétique dispersion de germes d’anthrax dans le métro de la capitale Washington, qui ferait des dizaines de milliers de morts »

Plus d'infos ici

Restez informés !

La vérité sur le 11 Septembre finira par éclater un jour. Citoyens, votre devoir est de vous informer et de vous faire votre propre opinion.
Je vous engage donc vivement à voir "Zéro", le film enquête du député européen Guiletto Chiesa, un homme qui sait de quoi il parle.

Avant l'attentat

Courant 2001, Les services secrets américains ont connaissance du fait que Al Queida prépare un attentat à new York, mettant en oeuvre des avions détournés. Certaines personnes, forcément bien placées dans ces services secrets US, ou ayant des "antennes" dans ces services, décident de profiter de l'occasion pour monter une opération de désinformation colossale.  Son but (ou au moins l'un de ses buts) est de permettre aux troupes américaines d'envahir l'Afghanistan, puis un an et demi plus tard l'Irak en toute quiétude et de mettre la main sur leur pétrole. Qui sont ces personnes ?  Il est difficile de le dire. Il n'est pas certain que GW Bush ait jamais su de tous les détails. En revanche, de forts indices (voir plus loin) indiquent que le vice-président Dick Cheney était probablement au courant, de même que les services secrets israéliens. Mais attention, les personnes qui étaient "au courant" ne sont pas forcément les auteurs du plan. Faute de mieux pour le moment, appelons les personnes qui ont monté cette horrible machination "le cartel".  Ces gens décident froidement de surenchérir sur l'idée d'al-queida et de transformer un "simple" attentat en une tragédie volontairement organisée pour secouer le monde entier.
Al Queida prévoyait "seulement" une attaque contre la maison blanche au moyen d'un avion civil détourné. Les membres du "cartel" décident de donner plus bien d'ampleur à l'attentat, et d'y ajouter une attaque contre les twin towers et le pentagone. L'heure de l'attentat est choisie pour "minimiser" le nombre de victimes (il y en a eu 3000, mais les twin pouvaient abriter 50000 personnes chacune à l'heure de pointe) tout en lui conférant l'ampleur médiatique maximale. Le centre de commandement de l'opération est choisi :  le building 7 du world trade center, qui abrite les services secrets US (étages 9 et 10), le DOD (étage 25) et la CIA (étage 25 également), ainsi que les services d'urgence de la ville de new york (étage 23). Cerise sur le gâteau, ce building sera également volontairement détruit, éliminant les témoins les plus gênants du même coup, c'est à dire ceux qui auront préparé les autres attentats ! Naturellement cette dernière opération n'est connue que d'un nombre restreint de personnes appartenant tous au "cartel".
Cet immeuble 7, haut de 47 étages, appartient au magnat juif de l'immobilier Larry Silverstein, qui est probablement mis dans la confidence : en effet, quelques semaines avant les attentats, Silverstein signe, pour 3,2 milliards de dollars, un contrat de crédit-bail de 99 ans sur les twin towers. Cette opération équivaut pratiquement à une acquisition pure et simple, mais permet à Silverstein (investisseur privé) de profiter des avantages fiscaux et autres dont bénéficiait le propriétaire initial (Port Authority of New York and New Jersey - un organisme public). La valeur réelle du WTC était en fait bien supérieure aux 3,2 milliards. Le WTC étant assuré pour 3,5 milliards "par sinistre", Silverstein s'efforce actuellement (2005) d'obtenir de l'assureur Swiss Re le double de cette somme, sous prétexte que deux avions ont percuté les tours. Business is business... Silverstein est-il membre du Cartel ? Mystère.
Le cartel, aidé par certains membres des services secrets américains, commencent à monter l'opération : Ils prévoient de laisser les terroristes d'Al Queida détourner deux avions, mais ces avions seront équipés secrètement de télécommandes permettant de les piloter à distance. (En fait quatre avions seront équipés ainsi, mais le plan initial n'en prévoyait que 2) Deux émetteurs de "homing" sont dissimulés dans les twins, et un dans le pentagone (peut-être un aussi dans la maison blanche).   De plus, comme le savent bien tous les architectes, la structure en acier des Twins ne permet pas de s'effondrer suite à un incendie, fut-il provoqué par le crash d'un avion. Les tours seront donc préalablement équipées avec des explosifs qui seront déclenchés après l'impact. Pour le building 7, cela avait probablement déjà été fait... au moment de la construction.

Outre silverstein, un groupe de magnats juifs est mis dans la confidence par le mossad. Arrivent-ils à contacter le Cartel ? Ou certains de ces hommes en font-ils partie ? Quoi qu'il en soit le Cartel décide de modifier un peu son plan afin de pouvoir gagner de l'argent au passage.
Le plan comporte maintenant 4 niveaux de sécurité :
  • Un niveau 1, "public" : On fera croire à un attentat d'Al-Queida monté par Ben Laden.
  • Un niveau 2, "secret" : On fera croire à ceux qui sont habilités à ce niveau que les préparatifs de l'attentat étaient connus, mais qu'il sera déjoué et que les avions seront télécommandés pour atterrir sains et sauf et permettre la capture des pirates. Les pilotes des avions étaient dans la confidence à ce niveau : jusqu'au dernier moment, ils ont cru qu'ils allaient s'en sortir. Il est probable que certains des occupants du building 7 étaient habilités à ce niveau.
  • Un niveau 3 "top secret" : On prévoit la destruction des twin towers, et du pentagone, afin de créer un choc sur l'opinion américaine et internationale pour permettre l'envahissement de l'irak. Bush était probablement accrédité à ce niveau, de même que les personnes qui travaillaient au centre de commandement du bâtiment 7 du WTC.
  • Un niveau 4 "ultra top secret" : Il prévoit la destruction du bâtiment 7 en plus des twins, afin d'éliminer les personnes accréditées au niveau 3, Ainsi que celle de la maison blanche si besoin était (c'est à dire si Bush n'est pas coopératif). Le plan prévoit que les destructions de ces deux dernières cibles seront assurées par des missiles, et non par des avions, et que les deux derniers avions seront téléguidés au dessus de la mer et détruits en vol par explosion d'une charge dissimulée à bord. Afin de plaire aux dirigeants de compagnies pharmaceutiques qui font parties du cartel, une "intox à l'antrax" sera également déclenchée. 
Dick Cheney était-il habilité à ce niveau ? Ce qui est sûr, c'est qu'en mai 2001 la responsabilité directe pour superviser l’ « intégration complète » de tous les exercices d’entraînement du gouvernement fédéral et des agences militaires lui a été confiée par mandat présidentiel.
A la demande de Bush, les membres de la famille Ben Laden, qui sont ses amis (mais si !), ne seront pas inquiétés. Seul Ossama sera désigné comme coupable, mais il obtient des garanties pour sauvegarder sa vie et une partie de ses biens. En juillet 2001, deux mois avant l'attentat du World Trade Center, Oussama Ben Laden avait encore d'excellents contacts avec ses anciens amis et protecteurs de la CIA. Lire les détails

Préparatifs


-  salle de contrôle radarLa matinée du 11 septembre 2001 a commencé par plusieurs exercices de simulation de situation de guerre que Dick Cheney, selon son mandat présidentiel, avait la responsabilité de superviser.
-  Les simulations de guerre et exercices d’alertes terroristes incluaient des exercices en conditions réelles avec des avions militaires jouant le rôle d’avions civils détournés au-dessus des États-Unis, ainsi que des exercices de simulation qui consistaient à placer des « faux blips » (signaux radar indiquant des avions qui sont en réalité virtuels) sur les écrans de contrôle aérien de la FAA. L’un des exercices, appelé Northern Vigilance, a mobilisé des chasseurs de l’Air Force au Nord jusqu’au Canada lors d’une simulation d’attaque aérienne russe, de sorte que très peu de chasseurs demeuraient sur la côte Est pour réagir. Tout cela a paralysé la réaction de l’Air Force, de manière à ce que les pilotes de chasseurs ne puissent pas arrêter les événements du 11 septembre.
-  Un individu inconnu ou centre de commandement désigné sous le nom de « maestro » par le Major Don Arias du NORAD a coordonné les exercices de simulation. Il est possible qu’il y ait eu plus qu’un maestro, mais personne n’est disposé à donner de noms. FTW a posé la question à toutes les personnes occupant un poste gouvernemental ou militaire et en mesure d’y répondre, mais en vain. Il semble que le maestro était soit Dick Cheney, le général Ralph « Ed » Eberhart ou les deux.
-  La personne qui coordonnait les exercices de l’Air Force était sous la supervision et la direction de Dick Cheney, qui était également responsable d’une simulation d’attaque terroriste organisée sur la rive ouest de Manhattan le 11 septembre et appelée Tripod 2. Cette simulation impliquait la mise en place, le 11 septembre, d’un centre de contrôle et de commandement configuré exactement comme celui détruit ce matin-là avec le bâtiment 7 du World Trade Center. Pratique, n’est-ce pas ?
-  Dick Cheney était l’un des principaux responsables gouvernementaux ayant décidé que des simulations d’une telle envergure auraient lieu le 11 septembre. Ceci alors que les services de renseignement états-uniens avaient reçu des douzaines d’avertissements en provenance de gouvernements et d’agences de renseignement indiquant que des terroristes projetaient de détourner des avions civils et de les faire s’écraser sur des cibles états-uniennes au sol durant la semaine du 9 septembre 2001.
La veille des attentats, on a enregistré un nombre anormalement élevé de contrats d'options de vente portant sur l'action American Airlines (60 fois plus qu'un jour normal). Les opérateurs inconnus qui ont acquis ces options se sont ainsi réservé la possibilité de vendre, fin octobre, au prix unitaire de 30 dollars, des titres qu'ils ne possédaient pas encore le 10 septembre (le cours était alors de 29 dollars). Ces titres, ils ont pu les acheter pour 18 dollars quelques jours plus tard, après que la bourse se soit effondrée. Bénéfice de l'opération : 12 dollars par action, à multiplier par x millions.
American Airlines n'a pas été la seule société ayant fait l'objet d'une telle spéculation à la baisse de la part d'initiés au courant de l'imminence des attentats. United Airlines, l'autre compagnie aérienne touchée ce jour-là, a vu le nombre de contrats d'option de vente multiplié par 75, et le volume en dollars multiplié par 285. Par contre, Delta Airlines, épargnée par les attentats, n'a pas intéressé les spéculateurs.

Les titres de compagnies frappées par les événements du 11 septembre, comme le réassureur Swiss Re (voir plus haut) ou des locataires du WTC (Citigroup, Morgan Stanley), ont connu un "attrait" similaire.

Comme le requiert la loi, des enquêtes ont été ouvertes aux États-Unis et ailleurs, mais - on s'en doutait un peu - elles n'ont pas abouti. Il serait intéressant de savoir quel rôle Carlyle, le financier commun des Bush et des Ben Laden (voir plus haut), a joué dans cette affaire.
Le 9 septembre le général Ahmed Shah Massoud, chef de l'alliance du nord afghane, est assassiné (par les services américains ?), laissant la voir libre à l'invasion de l'Afghanistan.
Des membres du "Cartel" se rendent, peu avant les attentats, sur la base militaire d'Offut, dans le Nebraska, à l'invitation de Dick Cheney. Offut est le véritable centre de commandement de l'opération, de niveau 4.

Les détournements d'avions

 HOMMAGE AUX VICTIMES:

Mon esprit soudainement s’est complètement embrouillé

Mon cœur ne pouvant plus se battre s’est arrêté

Je vois sans cesse s’effondrer ces tours géantes

Leur vue encore et toujours me hante

Ces gens qui se sont déployés dans le vide comme des oiseaux

Descendaient, sachant bien qu’ils ne pourraient s’envoler plus haut

Capturer sans le vouloir par tous ces fous de Dieu

Leur vie a été écrasée pour un crime des plus odieux

D’autres furent sauvés par des hommes d’honneur

Mais pour certains de ces braves sonnait leur dernière heure

Les souvenirs de cette date maudite ne doivent jamais s’éteindre

Qu’ils soient bons ou mauvais, laissons-nous tous atteindre

Nous ne chasserons jamais de nos têtes, ces horribles images

Et dans le Grand Livre de la Vie, nous ne tournerons pas la Page. 

 

Voici les victimes ou ceux qui ont aider:



 

John McNamara est mort le 9 août 2009, à 44 ans. Il avait travaillé soixante jours dans les décombres de l'attentat.Je n'ai pas pu recuperer beaucoup de photos car il y en a tres peu et s'est tres dommage car nous ne pouvons pas rendre hommage a ses heros qui maleureusement tomberons dans l'oublie ainsi que les survivants. Je vais donc encore chercher pour que d'autres generation repenses a cette date et aux personnes qui y etait se jour la.
A demain.
Un temoignage: Mis à jour 07-09-2011 11:23
Philip Schlatter
Philip Schlatter était au Pentagone quand un avion s'est écrasé sur le quartier général du département de la Défense américain. Photo : DR

Ils racontent leur 11 septembre

Metro a recueilli le témoignage de victimes et de témoins des attentats du 11 septembre 2001.

Dans une aile du Pentagone
Le 11 septembre 2001, Philip Schlatter est comme d'habitude arrivé à son bureau du Pentagone. Il était 7 h 30, et il devait faire une présentation sur l'état des forces américaines pour son boss, le général Timothy Maude. Mais la réunion n'a jamais eu lieu. "Je me rendais dans un bureau voisin, que nous avons vu à la télévision un avion s'écrasant sur le World Trade Center. Puis nous avons vu un deuxième avion frapper la deuxième tour. Et là, il y a eu un grand BOOM !"
Il était 9h 37 quand un troisième avion s'est écrasé sur le Pentagone, dans l'aile où Schlatter se trouvait. "J'ai ouvert la porte, et j'ai vu que le toit avait été soufflé. Mais les gens ne sont pas devenus hystériques. C'est comme si nos cerveaux nous avaient ordonné de sortir dans le calme".
Heureusement, l'aile où se trouvait le militaire venait d'être rénové et possédait un système d'urgence dernier cri. "Quand ma femme a entendu la nouvelle, ses collègues l'ont rassurée, puisque je me trouvais dans l'unité qui venait d'être rénovée." A 15 heure, les 18000 employés du Pentagone étaient évacués et avaient la permission de rentrer chez eux.
L'attentat a fait 189 morts, dont le Général Maude. Depuis, Philip Schlatter a été transféré au département d'Etat américain, où il garde un souvenir de ce jour où il a miraculeusement échappé à la mort : un cadre avec une photo de son fils qui a fondu lors de l'attentat.
Un pompier à Ground Zero
Dix ans après le 11- Septembre, la vie d’un pompier n’est plus la même. Pour Jim McCaffrey, vingt-six ans de service, présent à Ground Zero le jour J, le plus gros changement réside dans la manière de penser.
Pour lui, c’est la première fois que le terrorisme devenait une menace réelle. “Avant, personne n’avait envisagé que deux avions pourraient s’écraser contre les tours.” Avant les attentats, Jim s’entraînait à des situations d’urgence telles qu’un accident majeur de métro.
“Nous sommes plus pro-actifs car nous savons qu’il y a des gens qui tentent intentionnellement de nous nuire.” Le terrorisme a poussé les pompiers à appréhender chaque incident comme une menace potentiellement plus grave. “A chaque intervention, nous nous demandons s’il n’y a pas quelque chose de plus que ce que notre œil voit.”
Au pied des Twin Towers
Avant le 11- Septembre, Glen Klein travaillait pour le “Emergency Services Unit” du New York Police Department. Mais après ce jour particulier, il s’est retrouvé sans travail et alcoolique. Le 11 septembre 2001, Glen Klein, 53 ans aujourd’hui, devait prendre son service à 16 heures, mais il s’est rué vers Manhattan dès qu’il a vu l’image des Twin Towers en feu à la télévision. Il est arrivé avec son équipe juste quand la première tour s’est effondrée.
“C’était un chaos total.” Il a passé près de 800 heures à fouiller dans les décombres. Après cela, Glen s’est mis à boire. “Avant, j’avais affaire à la mort tous les jours. J’ai vu le pire du pire, mais cela ne m’avait jamais poussé vers la boisson.” Glen a tenté de démarrer son propre business, mais il n’arrivait pas à se lever après des nuits de cauchemars. Aujourd’hui, il va mieux : il suit un traitement et arrive à dormir.Nous ne devons pas que soutenir les victimes des wtc mais aussi ceux du pentagone et ceux qui ont atterrit dans un champs. Nous devons aussi aider les familles des victimes et ceux qui etaient la bas et qui ont des maladies...Un coin avec livre pour enfants sera a votre disposition demain.
 
Un Américain sur deux estime que les attentats du 11-Septembre ont changé leur vie. / Photo AFP. ()



Les attentats du World Trade Center ont traumatisé durablement les victimes.Les 2 983 noms des victimes des attentats du 11-septembre ont été énumérés.Anthony Grève et son épouse, rencontrée à Montréal en 2004.John McNamara est mort le 9 août 2009, à 44 ans. Il avait travaillé soixante jours dans les décombres de l'attentat.UN enfant a dessiné ca:Dans le ciel new-yorkais, un avion va s’encastrer dans une des tours…Le Musée de l’Histoire américaine (Washington) expose les souvenirs du 11-Septembre.Jules et Gédéon Naudet étaient avec les pompiers de New York, le 11 septembre 2001.Les attentats du World Trade Center ont traumatisé durablement les victimes.Les attentats du World Trade Center ont traumatisé durablement les victimes.Les attentats du World Trade Center ont traumatisé durablement les victimes.


Les attentats du World Trade Center ont traumatisé durablement les victimes.Voici des temoignages de personnes se jour la ou de famille:
« Je suis un survivant »
Chris est de ceux qui racontent. Quatre fois par mois, cet employé des services des transports new-yorkais se rend près du site du World Trade Center, dans le sud de Manhattan. Et comme les 400 bénévoles du Tribute Center, petit musée créé près du site par l’Association des familles du 11-Septembre, il en fait le tour avec un groupe de touristes, et leur raconte, photos à l’appui, ce qu’il a vécu et à quoi ressemblait le site. Heureux de sa renaissance, il explique à quoi il ressemblera, une fois terminé l’énorme chantier où s’affairent encore des centaines d’ouvriers, avant les célébrations du 11-Septembre.
Chris raconte sa fuite avec deux collègues dans les escaliers. Les gens paniqués. Les pompiers qui montent avec leur chargement et n’en sont jamais revenus. Sa sortie à tâtons dans le noir, guidé par la voix de gens qu’il ne voyait pas. Et « le calme irréel », après l’effondrement des tours.
Il se considère un homme heureux, dit qu’il « n’a pas beaucoup changé ».
« J’ai été à un enterrement hier », dit-il. « Quelqu’un que je connaissais, qui est mort de problèmes respiratoires ». Et si Chris a lui aussi de petits problèmes respiratoires, peu lui importe. « Je suis un survivant », dit-il.
Près de 2 900 personnes ont été tuées dans les attentats. Des milliers d’autres blessées. Et des milliers d’autres, traumatisées, ont mis des années à redonner un sens à leur vie.
John William Codling, 35 ans, a radicalement changé de vie. Il travaillait chez Euro Brokers, au 84e étage d’une des tours. « Pour faire de l’argent », dit-il. Le 11-Septembre il n’était pas au bureau, mais sa vie s’est pourtant arrêtée. Il connaissait, raconte-t-il, une cinquantaine de personnes disparues dans la tragédie. « Je travaillais dix heures par jour avec une quinzaine d’entre eux sur des opérations financières. Nous étions très proches. Des jeunes merveilleux, pleins de projets », raconte-t-il.
Pendant deux ans, « j’ai été un véritable zombie ». Il a quitté New York, est retourné vivre chez ses parents. « Pendant longtemps je n’ai pas pu en parler » ajoute-t-il, en racontant que cinq ans après les attentats, il rêvait encore d’aller tuer lui-même Oussama Ben Laden. « J’avais tellement de colère en moi », explique-t-il. Puis très lentement, la vie a repris le dessus.

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États-Unis

11-Septembre. Silence à Ground Zero à l’heure du premier attentat

Conflits, terrorisme dimanche 11 septembre 2011

8 h 46 à New York (14 h 46 en France). En présence du président américain Barack Obama et de son prédécesseur George W. Bush, la foule massée sur le site de Ground Zero, à New York, a observé un moment de silence en mémoire des quelque 3 000 victimes des attentats du 11-Septembre.
Les cérémonies officielles du souvenir ont débuté ce dimanche à New York, près du site des attaques contre les tours jumelles du World Trade Center. Comme il y a dix ans, le ciel était bleu sur Manhattan, alors que le président Obama prenait place sur la tribune et qu’une chorale entonnait l’hymne national.
« Dieu est notre refuge et notre force »
Arrivé ce dimanche à Ground Zero, Barack Obama s’est rendu au bassin nord du mémorial, à l’endroit où s’élevait la tour nord du World Trade Center. Il a marché main dans la main avec son épouse Michelle, accompagné de George W. Bush, président au moment des attentats, et de sa femme Laura.
Dans un silence irréel, les travaux sur le chantier ayant cessé dans la matinée et la circulation ayant été interrompue dans ce secteur de Manhattan, Barack Obama a effleuré les noms des victimes, gravés dans la pierre, avant de saluer des membres de familles de victimes et des personnalités.
Puis il a pris la parole, lisant le psaume 46, dans lequel il est dit que « Dieu est notre refuge et notre force ».
« J’étais dans un hôtel de San Francisco lorsqu’un ami m’a appelé pour me dire d’allumer la télévision. Devant les images, je n’y croyais pas. J’avais l’impression de voir un film avec Arnold Schwarzenegger ou Bruce Willis », se souvient Kathleen Calabrese, une Américaine de 65 ans, mariée à un Français, hôtesse de l’air de United à l’époque.
Devant 150 personnes, réunies pour un concert au Jardin du Luxembourg où un chêne a été planté en 2002 par la communauté américaine de Paris, elle fond en larmes : « C’était terrible. J’ai une amie qui était dans le vol qui s’est écrasé en Pennsylvanie ». Des comédiens entament une litanie des noms de victimes du terrorisme.

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États-Unis

11-Septembre. Obama appelle à la vigilance pour les commémorations

Terrorisme dimanche 11 septembre 2011
+ DOSSIER. Dix ans après le 11-Septembre+ ANIMATION. Les attaques minute par minute+ VIDÉOS. Reportages et témoignages, 10 ans après

Avant les commémorations du 11-Septembre, le président américain Barack Obama a indiqué qu’il prenait pleinement au sérieux la récente menace d’attentat sur le sol des États-Unis. L’Amérique a commencé samedi à commémorer le 10e anniversaire des attentats, avec un hommage de George W. Bush et Bill Clinton aux victimes du vol 93, à Shanksville en Pennsylvanie.
Hommage aux victimes du vol 93
C’est là-bas, dans un champ, que le 11-Septembre s’est écrasé l’un des quatre avions détournés par des pirates de l’air, tuant les 40 passagers et membres d’équipage. Rendant hommage aux « héros » du vol 93 qui ont empêché les pirates de précipiter l’avion contre le Capitole à Washington, comme ils en avaient manifestement l’intention, George W. Bush a jugé que ces passagers « ont montré l’exemple qui nous inspire tous ».
Bill Clinton a lui aussi pris la parole, visiblement ému. « Ils ont sauvé Dieu sait combien de vies, ils ont empêché les terroristes de revendiquer la victoire », a dit l’ex-président.
MM. Bush, président au moment des attentats, et Clinton étaient accompagnés du vice-président actuel Joe Biden et de John Boehner, le président de la Chambre des représentants. À cette occasion, un long mur de marbre blanc, portant les noms des 40 passagers et membres d’équipage, a été dévoilé sur le champ où s’est écrasé l’appareil. Des membres du service des parcs nationaux en uniforme ont sonné la cloche à la lecture des noms de chacune des victimes.
Plus tôt samedi, George W. Bush avait déposé une gerbe à l’extérieur du Pentagone, dans lequel s’est écrasé le vol 77 d’American Airlines le 11-Septembre.
Messages du monde entier
Cet espace paysagé de trois hectares abrite deux vastes bassins avec cascades, creusés à l’endroit exact où se dressaient les tours jumelles. Le nom de chaque victime y est inscrit sur les margelles.
Dans une lettre adressée à Mgr Timothy Michael Dola, archevêque de New York, le pape Benoît XVI a affirmé que les attentats étaient « d’autant plus graves que ses auteurs ont dit agir au nom de Dieu ».
Parmi les réactions dans le monde, aussi celle de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair. Il a estimé samedi, que des « coups significatifs » avaient été portés au terrorisme international, mais que le combat n’était « pas terminé » et ne se limitait pas à Ben Laden.
De son côté, le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a confié qu’au moment des attentats du 11 septembre 2001, il s’est mis « à pleurer sans pouvoir (s)’arrêter », dans une émission de la chaîne de télévision Rai Uno.
L’un des 5 victimes françaises des attentats
« Elle aimait la France. Et sa Bretagne. » Dix ans après, à 5 500 km de New York, Suzanne Lohéac pleure toujours sa nièce, Danielle Déli, l’une des cinq victimes françaises des attentats.
La fille unique de Marcel et Aimée Délie, un Nantais et une Gourinoise émigrés aux États-Unis, est décédée à l’âge de 47 ans. Elle était vice-présidente d’une compagnie d’assurances, Marsh & McLennan, et travaillait au 100e étage, dans la tour n° 1.
« On espérait qu’elle ne travaillait pas ce jour-là »
« Elle y avait son bureau depuis le 1er février, raconte l’un de ses collègues sur le site Internet d’hommage ouvert par son entreprise. Avant, elle travaillait au 56e, d’où deux de ses anciens collaborateurs sont sortis sains et saufs. Du 100e, personne n’est sorti vivant. »
Au même moment, à Gourin, prévenus par une autre de leurs nièces, sa tante et son oncle découvrent avec horreur les images diffusées en boucle à la télévision. « On espérait bien sûr qu’elle ne travaille pas ce jour-là. »
Un deuil compliqué par la distance
Mais quelques jours plus tard, tout espoir s’est évanoui. « Pour ses parents, ça a été épouvantable. »
Commence alors un long deuil, compliqué par la distance, que Suzanne et son mari ont voulu discret. « C’est seulement lorsque j’ai demandé au prêtre d’avoir une pensée particulière pour Danielle, lors de la messe dite pour toutes les victimes du 11-Septembre, que Gourin a su qu’elle avait perdu l’une des siennes. »
Anthony Grève était cuisinier dans un restaurant face aux tours du World trade center. Dix ans après, les images de cette journée continuent de le hanter. Témoignage.
« La plupart du temps, quand on m’interroge, je m’arrange pour changer de sujet. Et puis, il y a des jours où j’ai envie d’en parler. Vous avez de la chance, c’est le cas aujourd’hui. » Anthony Grève au téléphone, c’est une voix chaleureuse. Avec une pointe d’intranquillité, qu’il ne cherche pas à masquer. Témoin des attentats à New York, le 11 septembre 2001, il l’avoue : « Je ne tournerai jamais totalement la page. »
Le jour où tout bascule
Le 11 septembre 2001, « la journée avait commencé comme les autres ». Second cuisinier du 14 Wall Street, restaurant situé à deux cents mètres des Twin towers («  Notre porte d’entrée donnait en face de celle des courtiers »), il est déjà au travail quand les avions s’encastrent dans les tours. « Ces bruits énormes, il faut les avoir connus pour se rendre compte… »
Après le deuxième crash, quand l’hypothèse de l’attentat devient une certitude, l’ordre d’évacuation est donné. Il voit l’horreur, « ces gens qui sautaient dans le vide pour échapper aux flammes… » Puis c’est « le craquement des tours qui s’effondrent. Je me revois courir dans les rues avec mon chef, qui est aussi originaire de Cholet. On s’est réfugiés dans le hall d’un immeuble. Couverts de poussière, tremblants de peur. »
Après l’horreur
Rentré chez lui, Anthony Grève allume sa télé. Appelle sa famille, ses amis. Monte sur le toit de l’immeuble pour constater que la deuxième tour s’est effondrée. Et réussit finalement à trouver le sommeil. « C’est vraiment le lendemain que j’ai pris conscience de l’ampleur du drame. » Et qu’il a commencé à le ressasser : « Pendant un mois, je n’ai pas travaillé. Le restaurant, situé dans le périmètre de sécurité, était fermé. Je suis resté à cogiter. Un ami m’a emmené dans le New Jersey pour changer d’air, mais c’était impossible de chasser ces images. »
Des signes partout
« Un an après, dans le métro, on sentait toujours cette odeur de plastique, de cadavre, en passant dans la station des Twins, qui était toujours fermée », se souvient Anthony Grève. Aujourd’hui encore, les signes sont partout : une sirène de pompiers, la vision d’une tour, ou un pétard qui le « fait sauter au plafond ». Et puis « cette date qui revient chaque année… Tout redéfile quand je vois les chiffres 9 et 11. Même s’il s’agit de 9 $ et 11 centimes. »
Traumatisme
Il dit qu’il était à deux doigts de consulter un psychologue « pour arrêter les cauchemars ». « Pendant quatre ou cinq ans, je me réveillais en sursaut en plein milieu de la nuit. Aujourd’hui, ça va mieux, mais le traumatisme restera toute ma vie. Et encore, je n’en ai vu peut-être qu’un dixième. Imaginez ceux qui étaient dans les tours… »
« Il fallait que je parte »
En 2004, il quitte New York pour Montréal, au Canada («  Il fallait que je parte »). Il y rencontre sa future femme. « Nous sommes allés à New York mais je n’ai pas voulu l’emmener à Ground zero. Comment dire… Je trouve que c’est une forme de voyeurisme. Dans la rue, quand des gens me demandaient la direction, je leur indiquais l’inverse. Pour qu’ils n’y aillent pas. »

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Mort d'avoir travaillé dans les décombres

samedi 10 septembre 2011

NEW YORK. De notre correspondant.
La maison de Jennifer se trouve au fond d'une allée d'un village paisible de Long Island, à une heure de route de New York. La rue porte désormais le nom de son mari : John McNamara, pompier, mort d'un cancer le 9 août 2009, après avoir travaillé plus de soixante jours dans les décombres du World Trade Center.
Le matin du 11 septembre 2001, Jennifer, avocate alors en poste à la Commission des droits de l'homme de New York, ne se doute de rien lorsqu'elle arrive à son bureau, situé à cent mètres des tours jumelles du World Trade Center. Elle sort de l'ascenseur, tombe sur une collègue paniquée. Un avion vient de percuter la tour nord.
Incrédule, elle descend dans la rue, constater de ses propres yeux. « Des lambeaux de chair humaine et des têtes décapitées jonchaient le sol », décrit-elle. Elle n'a pas le temps de rentrer dans son immeuble. Un second avion percute la tour sud. Suivie par ses collègues, elle se réfugie dans un restaurant. « Soudain, un homme est entré le restaurant en hurlant : "Tous à l'abri !" La première tour s'effondrait. Tout le monde s'est précipité vers le fond de la salle. Certains pleuraient, d'autres priaient. Je suis tombée dans les pommes, raconte-elle. J'ai repris connaissance. Le restaurant a été évacué. Je suis rentrée chez moi à pied, en regardant la seconde tour s'écrouler. »
En route, elle réussit à contacter John, qui était encore dans sa caserne de pompiers à Brooklyn. Lorsque sa compagnie intervient, il est 15 h. Pompier depuis deux ans, John n'a jamais vu un tel carnage. « La plupart des pompiers, qui étaient déjà sur place, ne pouvaient même plus ouvrir les yeux, tant il y avait de poussière. » John rentre tard. « Nous avons passé la nuit à téléphoner et à compter nos amis disparus. »
L'unité de John est réquisitionnée trente jours pour nettoyer le site et retrouver les corps manquant des quelque 2 000 disparus dont plus de 300 pompiers. L'un de ses collègues, particulièrement traumatisé, doit prendre son relais. John refuse et rempile pour trente jours supplémentaires.
Au total, il passe plus de 500 heures dans les décombres, avec pour seule protection un masque en papier. « Pour John, rapporter ne serait-ce qu'un fragment humain à une famille était un honneur. »
2 000 disparus dont 300 pompiers
Le couple, qui s'est rencontré le 8 septembre 2000, se marie en octobre 2002. Il s'installe à Long Island, loin du tumulte new-yorkais. Les amis surnommaient mon mari « Johnny gros bras ». En août 2005, il fait partie des premiers pompiers new-yorkais à partir volontairement au secours des victimes de l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. « C'était pire que ce qu'il avait vu au World Trade Center. Tous ces corps en décomposition au bord de la route, deux semaines après le passage de l'ouragan, ça l'a révolté. »
Un an plus tard, il est pris de violentes crampes d'estomac. Le diagnostic est sans appel : cancer du côlon, phase 4. Jennifer est alors enceinte de quatre mois. Lorsque naît le petit Jack, John subit sa première opération.
Il décide de prendre sa retraite, mais le gouvernement refuse de la lui accorder à taux plein. Motifs : les preuves apportées par John ne sont pas suffisantes pour établir que sa maladie a été contractée dans les ruines des Twin Towers. Seuls ceux qui sont atteints d'un cancer des poumons bénéficient de ce régime.
Ses amis pompiers ne le laissent pas financièrement tomber mais John ne décolère pas. Avec le peu de force qui lui reste, il entame un combat pour obtenir une aide financière aux secouristes devenus malades après le drame. Il se rend à Washington pour tenter de convaincre les Congressmen de voter la loi. En vain. John meurt le 9 août 2009, à 44 ans.
Son fils Jack n'a que deux ans et demi. Jennifer reprend le flambeau. La loi est finalement votée le 22 décembre 2010, signée le 2 janvier 2011, par Barack Obama.

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États-Unis

Les messages des enfants de l’Ouest à New York

Catastrophe jeudi 08 septembre 2011

Septembre 2001, l’opération Fraternellement menée par le Mémorial de Caen avec France Bleu et Ouest-France permet de réunir des milliers de messages de soutien. Septembre 2011, les lettres et les dessins arrivent à New York.
Des guirlandes de dessins dans la classe
L’École internationale de New York, au cœur de Manhattan, dix ans après les attentats du 11 septembre 2001. L’établissement dirigé par un Français, Yves Rivaud, accueille 120 élèves. Ils suivent un enseignement en français et en anglais. Dans la salle commune, des guirlandes de dessins traversent la pièce à hauteur d’enfant.
Elles accrochent le regard. Les tours du World Trade Center, les avions, les camions de pompiers sont représentés à l’infini. Ces dessins avaient été créés par des enfants de Normandie, de Bretagne et d’autres régions de France, juste après la destruction des tours jumelles. Dix ans après, ils sont donc arrivés à New York.
Fraternellement : une opération lancée avec le Mémorial de Caen
Retour en septembre 2001. Ouest-France et France Bleu relaient l’appel du Mémorial de Caen. L’idée de l’opération Fraternellement est simple. Depuis le Débarquement, l’histoire a lié pour toujours Normands et Américains. Après le 11 septembre, les Normands veulent témoigner de leur émotion.
En quelques semaines, 5 000 messages, lettres, dessins, courriers électroniques affluent au Mémorial. « Une démarche unique, remarque Stéphane Grimaldi. Aucune autre région au monde n’a eu ce geste collectif en direction des Américains. »
Préservés dans les archives du Mémorial de Caen, les messages et dessins viennent d’être remis officiellement à la Fondation du 11-Septembre par le président du Mémorial, Philippe Duron, Alain Carretero, directeur de France Bleu Basse-Normandie et François Régis Hutin, PDG de Ouest-France. Ils rejoindront les futures collections du Musée de New York consacré aux attentats, qui ouvrira ses portes dans un an. En attendant, ils passent par l’école de la 22e rue
« Le cœur d’enfant de mon fils a été blessé »
Les mots qui les accompagnent sont forts. Simplicité pour la formule de Chloé : « Désolé pour les parents qui n’ont plus d’enfants et pour les enfants qui n’ont plus de parents. »
Jacqueline, une mère de famille de Rennes, complète le dessin de son enfant par ces quelques lignes : « Mon fils Stéphane a 10 ans. Le 11 septembre, à la place de ses dessins animés, il a vu l’innommable. Son cœur d’enfant a chaviré, son innocence a été blessée. »
Steven est pragmatique : « Je suis désolé de ce qui est arrivé pour vous et je vous encourage à retrouver Oussama Ben Laden, mais faites très attention parce qu’il est très rusé. »
« Je suis de tout cœur avec nos amis américains »
Dessins d’enfants mais aussi messages d’adultes. Plus de 2 000 courriers sont réunis dans ce fonds d’archives. Une grande partie fait référence à la Seconde Guerre mondiale.
Un Caennais écrit : « Je suis de tout cœur avec nos amis américains qui sont aujourd’hui dans le malheur. Je n’oublierai jamais ce grand pays. Ce peuple qui a libéré mon pays la France, ma région, la Normandie et qui m’a libéré des camps nazis le 23 avril 1945. »
Denis Peschanski, historien et président du conseil scientifique du Mémorial de Caen, a étudié ces messages : « Des documents extraordinaires… Les gens ont réagi en faisant le lien avec deux événements distants de plus de cinquante ans. L’histoire s’emboîte d’un choc à l’autre. »
Un autre chercheur s’est penché sur ces messages. Sociologue, Gérôme Truc rédige une thèse sur les réactions des Européens aux attentats : « Il ne s’agit pas uniquement de messages de condoléances. Ils racontent également des souvenirs, des anecdotes, qui relient celui qui écrit à New York. Ils revendiquent également souvent un attachement aux valeurs bafouées par les attentats. »
Les remerciements des petits New-Yorkais
Septembre 2011, les petits New-Yorkais de l’École internationale regardent les dessins des enfants de 2001. À travers le temps, ils leur envoient des messages de remerciements. À leur tour, ils ont pris le stylo, en français, en anglais. Emma est élève en classe de CM2 : « Nous avons été très touchés par votre amitié et merci beaucoup pour votre gentillesse. »
2001 Caen, 2011 New York, un point final va être mis à l’opération Fraternellement. Les courriers sont arrivés à destination. En septembre 2012, ils auront une place au musée. Au cœur d’un World trade center reconstruit.
Jean-Christophe LALAY.
John s’est mis à peindre. Il a peint Oussama Ben Laden mort. A monté une première exposition, puis une deuxième, Me I play. Aujourd’hui, il est père d’un petit garçon de trois ans. Il continue à peindre, en vit très bien, s’est réinstallé à New York et veut peindre jusqu’à la fin de ses jours. « C’est cathartique », explique-t-il.
La mort d’Oussama Ben Laden, « si près du dixième anniversaire », l’a aidé à tourner la page, même s’il trouve qu’il a fallu trop de temps pour le trouver. « Dix ans, c’est probablement le temps qu’il fallait pour commencer à oublier », dit-il.
Le Musée de l’histoire américaine, dépositaire officiel des souvenirs du 11-Septembre
Alors que l’Amérique commémore le 10e anniversaire des attentats, le musée qui longe le National Mall, la grande artère de la capitale américaine, organise l’exposition Pour se souvenir et réfléchir (Remembrance and Reflection) qui présente 50 objets liés aux attentats qu’il vient d’acquérir et qui font désormais partie de sa collection.

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États-Unis

Documentaire. Les frères Naudet revisitent la tragédie du 11-Septembre

Terrorisme vendredi 02 septembre 2011
+ INFOGRAPHIE ANIMÉE. La chronologie des attaques

Dix ans après avoir filmé l’horreur du 11-Septembre, les réalisateurs français Jules et Gédéon Naudet n’en ont rien oublié : ni les désespérés qui sautent des tours, ni la formidable solidarité qui transcende alors New York. Pour le 10e anniversaire des attentats, les deux frères ont actualisé leur documentaire New York 11 septembre (9/11), partiellement tourné à l’intérieur de la tour nord avant qu’elle ne s’effondre. Il sera diffusé sur TF1 samedi 10 septembre 2011.
Il a filmé le premier avion percutant la tour nord
Jules Naudet avait également filmé ce jour-là le premier avion percutant la tour nord, l’un des deux seuls enregistrements vidéos existants au monde. Gédéon avait filmé le deuxième avion s’écrasant sur la tour sud.
Ils ont retrouvé certains des témoins et pompiers interrogés à l’époque. Certains restent psychologiquement détruits. D’autres sont morts, et c’est d’abord pour eux que les frères Naudet ont revisité leur documentaire.
Les sauveteurs ont tous « respiré cette poussière toxique », explique Gédéon Naudet. « Malheureusement, elle commence à tuer. »
« Depuis trois ans, les pompiers commencent à tomber malades »
« Cela fait trois ans que les pompiers commencent à tomber malades », et « ils sont tous extrêmement inquiets pour leur santé », poursuit-il, précisant que deux pompiers de la caserne qu’ils filmaient à l’époque « sont déjà morts de ces cancers monstrueux ».
Les pompiers, ils les connaissent bien : le 11-Septembre, Gédéon, alors 31 ans, et Jules, 28 ans, filmaient en effet depuis trois mois le quotidien d’une caserne de pompiers près du Word Trade Center. Un rêve de gosse. Mais depuis trois mois, il ne se passait rien.
Ce matin-là, les pompiers sont appelés pour une fuite de gaz. Jules ne filme que depuis quinze jours et part avec eux « pour s’entraîner ».
Et soudain, raconte-t-il « on entend un bruit d’avion très fort et très proche. Je lève la tête et je vois un avion passer entre deux immeubles. Réflexe, instinct, je tourne la caméra pour voir ou l’avion va réapparaître. Il réapparaît derrière l’immeuble et s’encastre immédiatement dans la tour nord ».
« Ce bruit horrible des gens qui sautent des tours »
Avec les pompiers, Jules fonce vers la tour. Il y rentre. Près des portes tournantes, il voit une femme qui hurle, « en train de brûler vive ». De l’intérieur de la tour où arrivent en masse les pompiers, il entend le bruit du deuxième avion s’écrasant dans la tour sud.
Et là, dit-il « commence ce bruit absolument horrible, celui des gens qui commencent à sauter ». Et quand ils arrivent au sol, « c’est comme une bombe qui explose ». Ce bruit, il n’a jamais pu l’oublier. Il continue à filmer à l’intérieur de la tour. « Une façon de me protéger », dit-il.
Ils entendent, sans savoir ce que c’est, la tour sud qui s’effondre. Des débris tombent de partout. La poussière envahit tout. Fuite effrénée pour rejoindre un autre bâtiment relié à la tour par une passerelle. « C’était le chaos total », se souvient-il. « Mais on ne savait pas que la tour sud s’était effondrée ».
« Essaie de courir plus vite qu’une tour de 110 étages qui s’écroule »
Jules, qui n’a jamais lâché d’une semelle le chef de son unité Joseph Pfeifer, filme toujours. Et entend une fois encore un énorme bruit. « C’était la tour (nord) qui s’écroulait sur moi. Je me suis dit : Essaie de courir plus vite qu’une tour de 110 étages… »
Indemne mais choqué, dans le calme surréaliste qui a envahi le sud de Manhattan noyé dans la poussière et la fumée, il mettra deux heures pour retrouver son frère. Les deux se croyaient morts.
« Le 11-Septembre, j’ai vu le meilleur de l’humanité »
Gédéon se souvient encore des pompiers « extraordinaires », qui rentraient dans les tours « sans se poser de questions pour aller sauver les gens ». Des centaines n’en reviendront pas.
Jules garde aussi en mémoire le formidable élan de solidarité qui avait alors transcendé New York. « Les gens venaient donner leur sang, aidaient à creuser, allaient cuisiner dans les casernes », dit-il. « Le 11-Septembre, j’ai vu le meilleur de l’humanité […] dans un tel moment d’horreur, j’ai vu des gens extraordinaires faire des choses extraordinaires », ajoute Gédéon.
Six mois après la tragédie, Jules a choisi de se marier à la caserne. Il est aujourd’hui père de deux enfants.
La nouvelle version de leur documentaire sera diffusée le 10 septembre sur TF1, et le 11 sur CBS.
La cérémonie marquant les 10 ans du 11-Septembre s’est terminée dimanche en début d’après-midi à New-York, après la lecture du nom des quelque 3 000 personnes disparues dans la tragédie.
La cérémonie, à laquelle ont assisté en partie les présidents Barack Obama et George W. Bush, dans un rare geste d’unité, a duré 4 heures et 44 minutes sur le site du World Trade Center en reconstruction.

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États-Unis

Dix ans après, il reste un millier de victimes à identifier

Terrorisme jeudi 01 septembre 2011
+ TÉMOIGNAGES. Racontez-nous votre 11-Septembre

Dans un laboratoire du centre de Manhattan, des médecins légistes tentent toujours, dix ans après le 11-Septembre, de mettre un nom sur les restes des victimes, dont environ 40 % n’ont toujours pas été identifiées.
Plus d’un millier de victimes n’ont toujours pas été identifiées
« Nous n’avons aucune obligation légale » de procéder à l’identification des victimes « parce que toutes ont un certificat de décès », assure le Dr Mechthild Prinz, directrice du département de médecine légale de la ville de New York.
Jusqu’à aujourd’hui, les médecins légistes ont identifié les restes de 1 628 des 2 753 personnes décédées à New York à la suite des attentats du 11 septembre 2001, soit 59 %. Si le processus d’identification a été rapide et aisé au début - faisant appel aux techniques traditionnelles comme les empreintes digitales, les relevés dentaires et même les photos -, il est devenu au fil du temps de plus en plus complexe alors que les restes de 1 100 victimes n’ont toujours pas été identifiés.
« Nous avons recueilli un total de 21 817 restes », précise Mechthild Prinz, biologiste allemande de 53 ans, qui travaille depuis 1995 au sein du département de médecine légale de New York.
Les médecins légistes tentent toujours d’identifier 6 314 fragments humains
Dix ans après les attentats, qui ont fait au total près de 3 000 morts aux Etats-Unis, cinq médecins légistes tentent toujours d’identifier 6 314 fragments humains retrouvés là où s’élevaient les tours jumelles du World Trade Center.
Leur tâche est tellement délicate que les salles où ils travaillent ne sont pas accessibles à la presse, car le seul fait de parler implique un risque de contamination. Ainsi, le seul moyen d’observer leur travail est au travers d’une vitre installée sur la porte.
Dans une autre pièce, celle-ci accessible, un robot est chargé de « nettoyer » les restes avant que l’ADN soit recueilli afin de le comparer avec la banque de données fournie par les familles des victimes.
Depuis 2006, seulement 32 nouvelles identifications
« Je me souviens d’un cas il y a quelques années : il s’agissait d’un petit bout d’os de la taille d’une pièce retrouvé sur le toit du bâtiment de la Deutsche Bank (qui se trouvait près des tours jumelles). À partir de ce petit bout d’os nous avions pu identifier une personne qui travaillait au World Trade Center », raconte le criminologue Taylor Dickerson, qui supervise les médecins légistes.
Cependant, le plus souvent, les restes pour lesquels on dispose de l’ADN correspondent à des personnes qui ont déjà été identifiées à partir d’autres parties du corps, assure le criminologue âgé de 30 ans. Ainsi, depuis 2006, « seulement » 31 personnes ont pu être identifiées. Deux à peine au cours des deux dernières années, et l’identification la plus récente a eu lieu en mai dernier, selon des données officielles.
Un travail d’identification essentiel pour les familles
Il y a eu des cas aussi où l’ADN recueilli n’a pu être attribué à aucune des personnes figurant sur la liste des victimes, parce que toutes les familles n’ont pas fourni un échantillon d’ADN ou même parce la victime, qui se trouvait peut-être au pied des tours, était en situation illégale, explique le Dr Mechthild Prinz.
Cependant, selon elle, le travail loin des caméras et très souvent infructueux que réalise son équipe vaut « la peine », en raison de la reconnaissance témoignée par les proches des victimes identifiées. « Une des différences entre ce travail et notre autre travail en tant que criminologues, c’est la relation que nous avons avec les familles », reconnaît-elle.
À ses côtés, Taylor Dickerson acquiesce : « le plus important pour moi est d’avoir compris l’impact de notre travail sur les familles et la communauté des médecins légistes », indique t-il
Maintenant les films:

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Monde

Les films et documentaires inspirés par les attentats

Cinéma mardi 16 août 2011

11’09’01. Film composé de 11 courts-métrages de 11 minutes, réalisés indépendamment et librement par 11 réalisateurs, de 11 nationalités différentes (2002) : Samira Makhmalbaf (Iran), Claude Lelouch (France), Youssef Chahine (Egypte), Danis Tanovic (Bosnie-Herzégovine), Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso), Ken Loach (Angleterre), Alejandro González Inárritu (Mexique), Amos Gitaï (Israël), Mira Nair (Inde), Sean Penn (Etats-Unis), Shohei Imamura (Japon). La particularité de chaque film est qu’il dure exactement 11 minutes 9 secondes et 1 image, représentant la date à laquelle eu lieu cet événement.
9/11 (New York, 11 septembre). Téléfilm-documentaire franco-américain, réalisé par James Hanlon, Rob Klug, Gédéon et Jules Naudet (2002), sur les attentats du 11 septembre 2001, diffusé en 2002. Le reportage a été diffusé pour la première fois par CBS, 7 mois après le 11 septembre, et rediffusé internationalement dans le courant de l’année suivant les événements. En France, la première diffusion a eu lieu le 11 septembre 2002, dans le cadre de l’émission Des racines et des ailes sur France 3. TF1 diffusera ensuite, en septembre 2006, la nouvelle version du film.
Vol 93. Réalisé par Paul Greengrass, avec Lewis Alsamari, Khalid Abdalla, Omar Berdouni (2006). Le récit, en temps réel, du détournement du vol United 93, où les passagers se sont ligués contre les terroristes, et qui s’est écrasé en Pennsylvanie.
Fahrenheit 9/11. Un film documentaire en forme de réquisitoire contre George W. Bush, réalisé par Michael Moore (2004). Palme d’or du Festival de Cannes.
World Trade Center. Par Oliver Stone, avec Nicolas Cage, Michael Pena, Maria Bello (2006).
Onze. Court-métrage d’Etienne Perrin, filmé en plan-séquence, traitant des attentats du 11 septembre 2001 sous le regard de la France (2006).
Remember Me. Réalisé par Allen Coulter, avec Robert Pattinson (2010). Comédie dramatique, qui a pour cadre New York, à l’été 2001.
My Name Is Khan. Film de Karan Johar (Inde, 2010). L’histoire d’un Indien vivant à San Francisco et souffrant du syndrome d’Asperger, qui est pris pour un terroriste après le 11-Septembre, car son handicap le rend suspect.
The 9/11 Black Box. Long métrage iranien, réalisé par Mohammedreza Eslamloo, avec Thierry Meyssan dans son propre rôle. Prix spécial du jury au 29e Festival du film de Fajr (février 2011). Représentant l’Iran au 64e Festival de Cannes (mai 2011).
102 minutes qui ont changé le monde. Documentaire diffusé sur France 3, le lundi 7 septembre 2009, réalisé par Nicole Rittenmeyer à partir des images amateurs prises par les New-yorkais depuis l’encastrement des avions dans les tours jusqu’à leur effondrement.

J'ai aussi vue les attentats en direct: j'etait en train de regarder un film quand j'habitait en suisse a geneve et sa a tout couper pour montrer un avion qui s'etait ecrasé sur les wtc et elle se sont effondré. J'ai pensé aux gens a l'interieur et aux familles ce qu'ils devaient resentir. Mais depuis toutes ses annés je repense a se jours et gens qui tombent malades a cause des poussieres.Je devais donc montrer aux gens pour ceux qui ne l'ont pas vue et aux familles des victimes. Je me suis dis que je devais crée se site et pourquoi pas apres avoir ecrit un livre, des photos chocs,des bd pour enfants, des video et un film enfin pourqoi ne pas crée une association aux familles des victimes,des enfants, des amis, des survivants,des heros de se jours, des malades et des traumatisés, pour des choses qui rendes hommages aux gens avec les noms et les phtos et les enfants et les temoins avec des souvenirs de personnes,des vestes, des casques...
Je suis tres emus par ses messages de soutient du monde entier en disants que nous sommes tous avec les americain et je leurs souhaitent force et courage. Mon frere qui regardait des dessin annimés sur cartoon, il a vu les deux tours s'effondrés en direct.Ce fut un choc pour tout le monde et j'espere que personne n'oubliera cette date. 
    
Bonjours et bienvenue.
Nous sommes tellement deborder avec cette page et nous avons tellement de chose a dire et a prouver que nous avons besoin de plus de place.C'est pourqoi nous allons prendre une nouvelle page partie 2 donc ne cherchez plus ici les nouvelles mais dans partie 2 murs des pleurs. Le succes peut quelques fois payer. Ce site est toujours gratuit et aide a prouver et rendre hommage alors merci de le suivre. Pour vous donnez envie, j'ai prevu une journé speciale 11 septembre 2012 sur se site. Il y aura plein de chose alors suivez nous. Nous commencons a preparer maintenant.


sur la partie 2 de notre site les murs des pleurs et de l'hommage.
Merci et a bientot sur votre nouvelle page.
seb

























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